lundi 30 avril 2018

Étape 7: Ulcinj - Tirana. 30 avril 2018

Départ 7 heures Arrivée 18 heures. 
143 km avec 550 m de dénivelé. 
C'est montagneux au Monténégro mais en Albanie la route passe dans une plaine entre mer et montagne. 
Le coucher a été un peu difficile, le resto avec la bonne biere (photo 1) a fait dancing avec sono dehors jusqu'à minuit puis découragés par les mosquitos tout le monde est rentré a l'interieur et après ça allait. Au lever, il s'est mis à pleuvoir ! ! Pas grand chose mais suffisant pour tremper la tente avant de la plier et réveiller les moustiques. Je voterai pour le prochain candidat à la présidence qui proposera l'éradication de cet insecte !! J'ai l'impression que les oiseaux ne les bouffent même pas. Ils ont compris que les moustiques leur refilaient du sang humain !
Donc départ humide et piquant.
Sur la route vers Shkoder tout se passe bien sauf sur la route qui monte dans la montagne. Elle est en travaux suite à des éboulements jamais bien réparés. La route est quasi impraticable sur 6 km environ. Il faut passer entre les engins, sur les tas de cailloux même dans un petit tunnel sans passage aménagé. Bref une galère à pousser le vélo. Peut-être que j'ai raté la signalisation mais à l'arrivée il n'y en avait pas.
Après ça s'améliore (photo 2). 
Le passage à la frontière avec l'Albanie, pas de soucis, je n'ai pas vu les douaniers Monténégrins qui avaient pourtant tamponné mon passeport.
Et puis c'est l'Albanie. Au début on ne voit pas de changement avec le Monténégro. Mais sur la grande route on a l'impression d'un mélange de cultures italienne et marocaine. Le problème c'est qu'ils n'ont pas pris le meilleur. Il y a des poubelles sauvages partout et les routes secondaires sont des chemins défoncés (photo 3). 
A un moment le GPS me fait quitter la route car elle se transforme en autoroute. Je commence tout un détour et je tombe sur un pont effondré et route coupée. Retour et je prends l'autoroute. Comme la vitesse est limitée à 60 ça va très bien sur la bande d'arrêt d'urgence. 
Arrivé à Tirana, le 1er hôtel n'existe plus,  le 2ème est une auberge de jeunesse quasi pleine et on me fait comprendre que je ne serai pas tranquille. Obligé de chercher dans le coin et je prends le 1er car je suis fatigué. Il ne fait pas resto mais il y a un fast foot à côté. 
Et clairement si les Albanais sont sympas, Tirana c'est moche. Ils trouvent pourtant les moyens de construire une nouvelle mosquée (photo hôte 4). Concurrence des religions comme dit Ergé. C'est pourtant très pauvre avec des inégalités énormes, c'est Audi-Mercedes contre mobylettes. 

dimanche 29 avril 2018

Étape 6 : Kotor - Ulcinj. 29 avril 2018.

Départ 7 heures, arrivée 17 heures. 
102 km avec 1200 m de dénivelé. 
Départ de l'hôtel avec un bon petit déjeuner qui m'a permis de tenir jusqu'à midi. Kotor vidé des touristes c'est mieux mais en même temps on voit bien qu'il manque quelque chose avec tous ces trucs vides.
Grosse montée et passage par un long tunnel 1,7km plein de poussière soulevée par la circulation, c'était quasi irrespirable dans la montée. 
Visite de Budva. Ĺa vieille ville est belle. C'était la messe à l'église et c'était plein (photo 1). C'est aussi une station balnéaire active, pas avec une plage moyenne. 
Surplomb de la baie de vactar.
Monastère de Praskvica, bof c'est toujours le même décorum. 
Puis c'est le surplomb de Stevi Stefano (photo 3 ). Devinez le prix du m2 à construire. Ne cherchez pas il n'y en pas ! Mais c'est beau.
La route avec la côte est belle tout du long (photo 2)
Surplomb de Petrovas. 
Passage à Bar (tabac). Bon y a à boire et à manger sans les arêtes. Facile mais Hergé va en trouver d'autres  ... Seul point à signaler une église orthodoxe toute neuve (photo 4 et 5). Bien faite et elle mais ça me rappelle la grande mosquée de Casablanca et me fait poser toujours là même question : pourquoi faire des sites neufs alors que restaurer l'ancien permet de garder un patrimoine et garder un peu d'aura.
Puis passage à Ulcinj. Ville moche. Seuls les minarets sont un peu attirant. Il y a 1 clocher pour 5 minarets à peu près (photo 6).
Et direction camping, il y a de la pêche au carrelet (photo 7) mais il est fermé merci internet. 2ème camping ouvert mais pas top. Le bon côté c'est qu'il est en bord de mer.

samedi 28 avril 2018

Étape 5. Dubrovnik - Kotor. 28 avril 2018.

Départ 7 heures,  arrivée 16 : 30. 
85 km avec 970 m de dénivelé. 
Étape dure sur la moitié puis plus cool sur la fin. La sortie de Dubrovnik en particulier monte beaucoup. Enfin ça permet de voir la ville d'en haut (photo 1). Mais cette région est très montagneuse. 
Passage par la baie de Cavtat très sympa. 
Ensuite j'ai croisé un avion, j'ai cru qu'il allait atterrir sur mon porte bagage. La piste de l'aéroport à Cilipi est juste à côté de la route. En fait c'est l'aéroport de Dubrovnik. J'ai bien fait de choisir Split c'est plus tranquille et ça monte moins.
Puis arrivée à la frontière avec le Monténégro. Plus d'une heure d'attente sous soleil et j'ai oublié l'option clim sur mon vélo comme toutes les voitures qui attendaient. En fait il y avait un troupeau de motard qui a foutu un peu le bordel car ils sont arrivés à 30 environ. Le douanier Croate sympa de même que la douanière montenegrine. Pour ceux qui ne le savent pas les Monténégrins sont blancs ah ah,  ah ah,  ah ah ! 
Passage à Herceg Novi, petite ville avec une vielle ville et une citadelle. La citadelle moche (photo 3) mais la vieille ville très sympa (photo 2)
Puis c'est le monastère de Savina (photo 4). C'est l'art de la religion orthodoxe,  je trouve qu'à l'extérieur c'est le style roman mais à l'intérieur c'est à celui qui fera le plus moche. Classé quand même au Michelin. 
Arrivé à Kamenari, j'ai vu qu'il y avait un ferry pour traverser le lac et je l'ai pris pour rattraper le retard à la douane (photo 5).  Alors le lac : eau salée ou eau douce sachant que le lac est ouvert sur la mer par une passe ?? Le lac est super beau, c'est vraiment très agréable en vélo et en basse saison. Une île au milieu avec un édifice religieux  (photo 6) mais quelle religion ? 
La rive du lac mène directement à Kotor. Ville médiévale entourée de fortifications et adossée à la montagne est classée au patrimoine mondial de l'Unesco (photo 7). Je voulais aller à l'auberge de jeunesse mais ils m'ont dit que c'était fermé. Bon le vieux perché sur son vélo a dû faire demi-tour et s'est trouvé un hôtel dans la vieille ville, petit extra et faut rester entre vieux. En tout cas la ville est sympa mais comme à Dubrovnik il y a un resto à chaque coin de ruelle. 

vendredi 27 avril 2018

Étape 4 : Dubrovnik. 27 avril 2018.

Visite 8:00 - 12:00
8 km
Dubrovnik classé au patrimoine mondial de l'Unesco vaut vraiment le détour. C'est une ville avec plein d'escaliers et des petites bien ombragées. Mais tout est très cher bien plus que Venise. C'est l'exploitation du filon: des bars, des restos, des boutiques on ne peut plus voir la ville sauf où il n'y a plus rien à voir. La vieille ville est sympa entourée de remparts mais rien à voir avec la beauté de Venise ni même Carcassonne. Mais c'est bien entretenu et quand bien agréable. 
Ce n'est pas une ville pensée pour les vélos et donc idem pour les fauteuils roulants. J'en ai vu 1 en VTT qui devait faire son sport et 0 fauteuil.
Le camping aussi n'est pas au niveau du prix, les emplacements sont grands mais c'est fait pour les camping-cars pas pour les tentes, pas de table etc.
Photo 1 : fort Lovrijenac
Photo 2 : la colonne Orlando
Photo 3 : une des étapes du chemin de croix dans la cathédrale 
Photo 4 : l'église St Ignatius
Photo 5 : la fontaine Onofrio sur la droite et l'église St Saviola en face

jeudi 26 avril 2018

Étape 3 : Bacina - Dubrovnik. 26 avril 2018.

Départ 7 heures. Arrivée 16:30
104 km avec 1050 m de dénivelé. 
Ce matin pour le démontage de la tente grosse rosée et une nuée de moustiques affamés. Gros dégâts sur les mollets. J'avais beau bouger, ils me suivaient. Comme il y a plein d'oiseaux je les soupçonne d'élever les moustiques en batterie comme les humains élèvent les poulets pour avoir à manger et se venger des humains. A vérifier ! 
Cap au sud sur le delta de la Neretva. C'est une zone marécageuse avec plein de cultures y compris des orangers (photo 4)
Passage à Ploce (photo 5) puis toujours route sur le sud.
Petit passage par la Bosnie Herzégovine. Il y a une petite enclave pour l'accès à la mer. Au poste d'entrée,  j'ai rien compris à ce que le douanier me racontait et je m'apprêtais à partir quand il m'a crié "passport" !! Il l'a regardé dans tous les sens et m'a laissé partir. À la frontière Croate de l'autre côté,  c'était une jeune femme toute gentille. Il faut donc choisir sa frontière. 
Petite pause en bord de mer pour déjeuner (photo 2). Photo 3 : mer, fleuve ou Lac ? C'est dans le pays où les voitures portent le symbole HR comme ?
Arrivée à Dubrovnik, il y avait un gros paquebot de croisiere à côté du pont (photo 1) et tout le monde etait sur les ponts à bronzer. La ville ne doit pas être intéressante. J'ai choisi d'aller au camping mais le plus cher que j'ai jamais vu 25€, plus cher qu'à Venise 23€. Bon comme je suis déjà fatigué je reste là demain pour visiter la ville. Les débuts sont durs.

mercredi 25 avril 2018

Étape 2 : Split - Bacina. 25 avril 2018

Départ à 7:15, arrivée à 16:30
114 km et 1100 m de dénivelé. 
Hier soir resto le FIFE bien et pas cher juste à côté de la zone touristique. Et l'hostel Split Backpackers était calme mais c'est la basse saison. 
Ce matin petit dej rapide dans la chambre et direction sud. Le matin les Croates commencent tôt,  c'est la même heure qu'en France mais plus à l'est. Le soleil se lève plus tôt.
Au départ de Split la route longe la côte mais c'est une grosse agglomération sur 20 km. Après c'est plus tranquille et avec la montagne la route ressemble à la côte Amalfitaine en Italie. C'est la montagne qui descend dans la mer si bien que la route de la côte n'est pas plate.
Passage à Mimice  (photo 1), puis Mamarska (photo 2) et Ignane  (photo 3).
Je suis arrivé au camping de Bacina, petit mais bien mais pas à manger. Le patron m'a commandé une pizza avec une bière alors c'est parfait. Bon il y a quand même les moustiques c'est plein de pièces d'eau (photo 4) (Neretva Delta). Je me suis fait bouffé en mangeant la pizza.
Il a fait beau toute la journée et ça devrait continuer demain  (coups de soleil difficiles à éviter). 

mardi 24 avril 2018

Étape 1 : Bagneux - Split . 24 avril 2018

Départ à 7:30 de Bagneux, puis avion à Orly Sud jusqu'à Split. Vélo entre l'aéroport et l'hôtel. 
Pas facile de mettre le vélo dans l'avion, il est dans les bagages hors gabarit. J'ai fait enveloppé les sacoches avec du plastique mais pas le vélo qui avait déjà un gros sac. 
À  l'arrivée les sacoches sont intactes mais le sac vélo est râpé et déchiré, pourtant c'est du costaud mais je pense qu'il a été traîné sur du macadam. 
Le remontage du vélo m'a pris une heure car il fallait dégonfler les roues en plus du démontage pour que ça n'explose pas dixit les employés de Transavia. J'ai failli passer pour un terroriste. 
Les 22 km de l'aéroport jusqu'à l'hôtel n'ont pas été trop durs, il faut seulemet se réhabituer au poids des sacoches.
On apercoit quelques châteaux sur la route entre l'aéroport et Split. Mais la route est moyenne. 
Petite visite de Split. Belle ville historique classée au patrimoine mondial de l'Unesco et c'est mérité. C'est bien entretenu et restauré mais parfois trop bien. Le problème c'est qu'on se croirait sur la côte d'Azur. Beaucoup de touristes avec plein de boutiques et des resto chers. Surtout que tout est concentré au centre ville ce qui est normal.
Les photos :
Split le bord de mer, Split la place du théâtre, Split Giugura Ninskog, Split vieille ville,  Split la cathédrale,  Split la promenade des touristes