Étape 35 et fin de randonnée : San Sebastian - Bagneux

Mardi 3 juin (anniversaire d'Olivier)
Départ 9 heures
Arrivée Hendaye 11:30
Train 14:45 pour Paris puis Bagneux en vélo.
30 km.
Beau temps.

L'étape de fin c'est surtout le tour de San Sebastian. La ville est plutôt sympa,  agréable à circuler. Les monuments sont beaux et la mer donne un charme à la ville. Vaut le détour mais il n'y a pas un centre historique.

Et puis la route vers Hendaye pas loin.

Et le bilan :

0 chute
0 crevaison
0 rayon cassé
3497 km et l'Espagne ce n'est pas plat. À part les plaines de Valencia et Albacete ce n'est que de la montagne. Quelques kg en moins mais entier.
Plus de la moitié de beau temps mais du très mauvais temps.

La plus belle ville : Toledo
La ville la moins belle : Santander

Moitié camping moitié hôtel.
Le camping le plus sympa : le camping nature dans les gorges.
Pas de camping désagréable
L'hôtel le plus sympa : le Ricoin à Fuentes de Rubielos (dans une ancienne église de village, 28€ la 1/2  pension avec l'ambiance)
L'hôtel le pire : la pension de Santander (vraiment le pire : chambre sans fenêtre, sans lavabo, avec douche plastique sans eau chaude 35 € sans le petit-dej et forcément sans le dîner)

Pas beaucoup de rencontres. Beaucoup de pèlerins vers St Jacques de Compostelle, surtout à pied, très peu en vélo. C'est étonnant entre San Sebastian et Santander car le chemin c'est la grande route qui n'est pas toujours agréable encore moins à pied qu'en vélo. Il vaut mieux rejoindre celui de Burgos.

Grosses bises à tous et à la prochaine randonnée.

La photo du jour : la mer de Biscaye à San Sebastian

Étape 34 : Basauri - San Sebastian

Lundi 2 juin , anniversaire d'Hervé.
Départ 9 heures
Arrivée 19:45
128 km
Beau temps.

Départ de l'hôtel sans petit déjeuner,  ce n'était pas prévu mais tous les bars proposent le desayuno !
En route pour San Sebastian. C'est la grande route au début et c'est plutôt pénible.
A Amorebieta  j'ai pris la route de Gernika malheureusement c'était pire car elle en travaux avec un gros trafic de camion. Arrivée à Gernika,  petite ville sympa mais un peu triste. Peu de choses à voir finalement l'église, une belle place et une reproduction en carrelage pas très belle du tableau de Picasso.
Par contre après j'ai pris la route côtière très belle et très agréable. Les villages de bord de mer Lekeitio,  Ondarroa et Mutriku avec jolies plages et ports, c'est bien. La route se termine à Deba et c'est la grande route qui reprend mais là le trafic est supportable car elle est doublée par l'autoroute comme très souvent. Elle est même agréable car en corniche sur la côte et pas trop en montagnes russes. Avec des villages sympas Zumaia et Getaria avec son rocher la punta Itzarri.
Je croyais avoir trouvé un hôtel a la campagne avant d'arriver dans l'enchevêtrement d'autoroutes de San Sebastian mais il ne faisait pas à manger !! Je me suis donc payé l'entrée de la ville avec 2 tunnels à 3 voies sans espace pour les vélos,  pas sympa. Dans les grandes villes les petits hôtels sont difficiles à trouver. J'en ai trouvé un à côté de la gare.
La photo du jour :
La place de Gernika (Guernica en français)

Étape 33 : Santander -Basauri

Dimanche 1er juin, anniversaire de Matthieu.
Départ 9:15
Arrivée 20 heures
136 km
Dénivelé au max, les montagnes russes d'un bout à l'autre.
Après avoir trouvé un petit déjeuner direction la sortie vers Bilbao. Santander est définitivement moche. A Astillero j'ai pris la route côtière. C'est très bien. La mer et la côte sont belles.
Argonõs et Santoña sont de jolies villes. Mais pas de centre historique. Il y avait le marathon à Laredo juste après et la fête dans presque dans tous les villages. 
La route côtière continue par Castro-Urdiales,  puis on arrive sur l'agglomération de Bilbao.
Je n'ai pas repéré le bac comme Daniel l'avait dit et je suis passé par Bilbao. Grande ville plus agréable que Santander.
Et pour trouver un hôtel j'ai dû aller jusqu'à Basauri.
La photo du jour : la plage de Laredo

Étape 32 : Ribadesella - Santander

Samedi 31 mai
Départ 9:15
Arrivée 19:45
131 km
De la pluie toute la matinée. J'ai retardé mon départ pour partir au sec mais j'ai été obligé de m'arrêter 1 heure après. Au bout de 45' j'ai compris qu'il y en avait pour un moment alors je suis reparti.  J'ai été trempé mais l'après-midi le short à séché,  il n'y a que les chaussures qui sont restées mouillées.
Daniel, à Llanes il pleuvait toujours quand je suis passé. Je ne sais pas si ça s' est arrêté depuis ton passage !!
A Pesuès j'ai pris la route de la côte. San Vicente de la Barquera est très joli avec 2 ponts.
Puis Comillas  avec 2 grands châteaux dont un avec une chapelle dans le même style que le château mais avec une flèche superbe. Pourquoi 2 ? Il faudrait lire l'histoire de Comillas.
Ensuite la route est toujours très belle mais en montagnes russes.
Autre jolie ville Santillana del Mar avec un centre historique et des ruelles sympas.
J'ai voulu visiter Torrelavega mais c'est la zone moche. A éviter. Puis la route jusqu'à Santander n'est ni belle ni facile.  Quand à la ville de Santander c'est d'abord un grand port pas très beau et une ville très moyenne. A revoir demain matin.
La photo du jour : le petit pont à l'arrivée à San Vicente de la Barquera.

Étape 31 : Oviedo - Ribadesella

Vendredi 30 mai 2014
Départ 9 heures
Arrivée 18 : 30
107 km
Plutôt beau temps avec des nuages.
En quittant l'hôtel avec des chaussures encore très humides j'ai fait une partie de la ville que je n'avais pas visitée hier. Le quartier de la Cathédrale est sympa et à voir.
Ensuite direction Gijón. Route sans grand intérêt par contre Gijón vaut le déplacement. C'est un port avec de l'espace aménagé puis la ville comporte beaucoup de bâtiments intéressants. Elle est agréable. J'ai fait une grosse pause à Gijón devant la plage.
Après j'ai pris une petite route qui fait les montagnes russes.
Passage à Tazones avec descente sur Villaviciosa,  route et villages plutôt beaux.
Après je suis passé par Lastres en bord de mer, très joli village, à voir pour son panorama.
Passage à Colunga et la route continue en montagnes russes jusqu'à Ribadesella. Cette ville est en 2 parties, une à la plage l'autre au port. Cette 2 ème est plutôt sympa avec un marché aux poissons et plein de resto et église qui carillonne un morceau toutes les heures.
La photo du jour : la place du castillo de Gijón. 

Étape 30 : León - Oviedo

Jeudi 29 mai 2014
Départ 8: 45
Arrivée 18:15
130 km
1378 m col de la Javeras
Départ de León avec un temps gris. Le matin il a plu un peu mais l'après-midi il a plu à partir de 14 heures sans arrêt. Pas une pluie forte mais qui s' installe et qu'on ne peut pas éviter.  Enfin en arrivant je suis trempé. Pas grave, comme disaient les parents on est pas en sucre.
Direction Oviedo par une petite route très sympa dans une belle vallée. Passage par La Robla avec sa centrale nucléaire et sa fabrique de gaz naturel. Puis la grande route jusqu'au col de la Javeras 1378 m. J'ai pris le col dans le bon sens car j'ai monté sans trop de peine. Par contre de l'autre côté ça descend plus bas et plus rapidement avec des pentes de 10, 12 et 15%. La descente a été super. Je me suis éclaté !! J'étais obligé de freiner souvent car il y a plein de lacets. La vallée est splendide avec des contrebas impressionnants.
A peine arrivé en bas il s' est mis à pleuvoir et le charme n'a plus opéré. C'est devenu une  vallée de montagne sous la pluie avec du froid.
J'ai quand vu que je passais à côté de la vallée de Turon alors je suis allé voir. Eh bien je n'ai pas trouvé d'usine ni de magasin de Turon à Turon. Ça doit être un autre Turon. 
L'arrivée à Oviedo n'est pas simple,  d'abord ça monte et ensuite ce n'est pas fait pour le vélo. De plus il n'y a rien à voir à Oviedo. J'ai cherché un hôtel pendant 3/4 d'heure et à part un immense bâtiment très moderne et tout blanc ce n'est qu'une ville, pas laide mais sans intérêt touristique.
La photo du jour: l'abbaye d'Albras à 600 m du col de Javeras

Étape 29 : Medina de Rioseco - León

Départ 8 : 30
Arrivée 18 heures
108 km
Temps un peu pourri : pluie,  vent de face, orage,  averse, soleil.
Pour faire des photos de Medina ce matin il pleuvait alors c'est raté. La route a été longue car il n'y avait rien à voir et en plus avec le temps c'était encore plus long.
J'ai pris une petite route pour éviter les camions car avec la pluie rien qu'en doublant ils aspergent tout y compris et surtout les cyclistes.
Arrivé à León il pleuvait, donc j'ai d'abord cherché un hostal. Je me suis réchauffé,  douché et je suis sorti visiter et il ne pleuvait plus.
À Léon,  il y a la vielle ville et autour la nouvelle et dans les 2 il y a un grand nombre de rues piétonnes. C'est plutôt agréable et sympathique quand il ne pleut pas. Le château et la cathédrale sont superbes. Il y a un peu comme à Tolède beaucoup de petites places avec des bars,  restaurants etc. L'ensemble fait un lieu de promenade avec plein de commerces autour. Bien.
La photo du jour : le château de León.

Étape 28 : Santa Maria la Real de Nieva - Medina de Rioseco

Départ 8 : 30
Arrivée 18 : 45
140 km
Beau temps,  un peu de vent, un peu de nuage, un peu de soleil.

Départ sans soucis direction Coca en passant par Nava de la Asunciõn. Coca est une petite ville qui a un superbe château. Non Matthieu il n'est construit avec des bouteilles de coca mais avec des briques. Malgré une épaisseur de mur exceptionnelle,  il est très élégant avec des douves très profondes ce qui le fait paraître encore plus grand. A l'intérieur,  il y a une bibliothèque,  et des services pour les écoles. J'ai trouvé ça bien qu'ils fassent ce genre de service cantine, salle de lecture, jeux.
Après Coca,  Aguasal où il y a des traces de sel dans les champs et Olmedo la ville suivante est une station thermale.
J'ai pris ensuite,  la grande route qui va à Valladolid,  mais je l'ai abandonnée rapidement à cause des camions. J'ai pris alors un chemin forestier moins roulant mais alors d'un calme,  personne passe par là.
Valladolid est une belle ville mais ce n'est pas une ville ancienne avec le cachet de Tolède ou Segovia ou Avila. Malgré tout, le coeur de ville a un style particulier que je trouve très joli. Il y a bien sûr de belles églises et cathédrales mais pas vu de château.
En sortie de Valladolid,  je suis passé par Fuensaldaña, petite ville sans intérêt sauf son château qui lui est en pierre.
Mucientes,  Villalba de Los alcores villages sans intérêt mais la route est belle un peu vallonnée et dans une forêt de pins et de chênes. 
Enfin arrivée à Medina de Rioseco où la ville est coupée en 2, d'un côté là vieille ville organisée autour d'une rue avec plein d'arcades et de l'autre une déviation avec plein de commerces. Autant dire que seule la vieille ville a un réel intérêt. Il faudra que je prenne des photos demain car le soleil sera mieux placé.
La photo du jour: le château de Coca

Étape 27 : Avila - Santa Maria la Real de Nieva

Lundi 26 mai 2014
Départ 8 : 30
Arrivée 17 : 30
104 km
Temps froid et gris le matin,  plutôt beau l'après-midi.
Le départ de l'hostal Casa Phelipe sans problème et un petit tour dans Avila avant de partir en direction de Segovia. Il y a 2 routes, une nationale et un autoroute quasiment côte côte. La route est un peu vallonnée mais sans grosses difficultés.
Pas de ville ni village à traverser,  on passe à côté de Villacastin où il y a une église costaude mais vraiment moche.
A 15 km d'Avila,  j'ai rencontré un Allemand en vélo qui en venait. On a discuté pendant presque une heure, cette année il n'y a qu'avec les allemands que j'arrive à discuter. Les hollandais sont souvent entre eux et les espagnols parlent l'anglais autant que les français. Lui venait de Fribourg et faisait Tolède -St Jacques de Compostelle. C'est le premier randonneur en vélo que je rencontre ici en Espagne.
Quand on arrive à Avila on voit tout de suite les hauts de la Cathédrale et du château. Avila est dans une vallée et on la découvre en y arrivant. La vieille ville historique est peut être encore plus belle que celle d'Avila. La Cathédrale présente une magnifique architecture et de la dentelle de pierre superbe. Ensuite il y a le château ou palais de la Moneda. On connaît plus celui de Santiago du Chili pour la mort d'Allende lors du coup d'état de Pinochet mais l'original est sûrement celui d'Avila. Il est bien plus beau que celui du Chili. Enfin le 3 ème bel édifice qu'on voit c'est un aqueduc. Il traverse la vallée en pleine ville c'est grandiose. Il vaut celui du pont du Gard. Il a été construit par les romains bien avant JC et ses blocs de granit sont juste posés les uns sur les autres sans liant entre-eux comme en équilibre. Il faut vraiment le voir.
Après Avila je me suis avancé un peu sur la route pour arriver à Santa Maria la Real de Nieva. On ne peut pas visiter l'église comme d'habitude et c'est dommage car il y a un superbe cloître d'après des photos. Moi qui ai passé une partie de mon service militaire dans un cloître,  j'adore.  Si, c'est vrai c'est la seule chose que j'ai apprécié pendant le service.
La photo du jour: l'aqueduc avec en prime des touristes chinois (on ne peut pas faire sans)

Étape 26 : El Escorial - Avila

Départ 8: 30
Arrivée 17 heures
73 km
1350 et 1450 m

Le camping ce matin était  désert en partant,  grasse matinée peut être.
J'ai visité San Lorenzo de el Escorial,  belle ville un peu bourgeoise chicos avec des maisons anciennes et des belles rues. Beaucoup de madrilènes doivent avoir une maison ici.
J'ai le tour du monastère mais je ne l'ai pas visité. Trop tôt pour la visite et trop de temps pour moi. Le monument est très austère en pierres grises et un style rustique.  Il a été construit par Philippe 2 le roi d'Espagne à cette époque pour marquer la victoire sur les français le 10 août 1557 à Saint Quentin  à l'époque d'Henri 2 roi de France. Le 10 août ...
Après pas de traversée de ville rien qu'une route mais une belle route avec des beaux points de vue et de belles forêts.
Par contre ça monte puerto de Paradilla 1350, puis ça fait les montagnes russes en descendant avant d'arriver au Alto de Valdelavia 1450. Petite bosse à 1330 avant d'atteindre Avila.
L'entrée Avila est plus moche,  on passe devant l'école polytechnique et il faut arriver dans le centre pour voir la vieille ville qui est très belle.
Entourée de remparts, elle présente de beaux monuments,  une cathédrale, des belles rues pavées et de superbes places. Juste à l'extérieur des remparts une autre cathédrale que j'ai pu visiter. Très austère.
Comme j'ai pris du temps à visiter je reste ici surtout qu'il fait froid avec un vent glacial. Avila est à 1100 m donc ça va rester frais pour la soirée.
La photo du jour: la place de la mairie avec dans le coin l'hostal où je couche ce soir.

Étape 25 : Tolède - El Escorial

Départ 8 heures
Arrivée 18 : 45
120 km
950 et 1250 m

Départ sans problème du camping avec vue sur Tolède au petit matin. Toujours aussi beau.
Direction nord.
La sortie de Tolède comme presque toute les grandes villes est prévue que pour les voitures,  il faut prendre des routes à 4 voies et parfois des autoroutes.
Ce passage difficile terminé, il y a des petites routes à prendre grâce aux cartes à Daniel.
Huecas,  Fuensalida, Santa Cruz del Retamar,  Méntrida, Aldea del Fresno,  des petites villes sans rien à voir.
Après route touristique selon la carte, alors je l'ai prise. En fait ça veut dire celle qui monte !
Robledo de Chavela également rien à voir  mais c'est vrai que la route est belle. Les 2 grosses bosses 950 et 1250 permettent d'avoir un point de vue très beau. La route serpente en cime au milieu d'une forêt de pin de de petit chênes,  très belle forêt. La descente sur L'Escorial est rapide, c'est 350 m de dénivelé à refaire en montant demain matin.
Enfin on voit L'Escorial. Enfin le monastère de San Lorient del Escorial.
Après il a fallu chercher le camping qui est à 9 km !!
Photo du jour : le monastère de L'Escorial en arrivant.

Étape 24: Sonseca -Tolède

Départ 8 : 45
Arrivée 11 heures
35 km

Le départ de l'hôtel s' est moins bien passé que d'habitude,  10 € de plus,  bon c'est pas grave.
Le temps était limite,  j'ai eu quelques gouttes et le vent toujours là mais sur le côté. Je remonte sur la nord.
Destination Tolède pour visiter la ville. En route rien à voir.
En arrivant sur Tolède,  c'est super beau. On est en hauteur et Tolède est sur une colline dans une boucle du Tage. Pour ceux qui ne connaissent pas faite la visite, la ville est impressionnante. C'est une très ancienne ville qui date des romains.  Les wisigoths en avaient leur capitale, après avoir faits des arrangements avec les romains,  ils se sont installés en peninsule Ibérique pendant 2 siècles. L'Espagne aurait pu s' appeler la Gothie comme les Francs avaient appelle la Gaule France. D'ailleurs c'est à la bataille de Vouillé vers 510 que Clovis battit les Wisigoths.  C'est la même époque.
Mais à Tolède il ne reste rien des époques romaine,  Celtes, wisigoths. On voit encore des traces de la civilisation mauresque mais seulement sur l'architecture.
Enfin Tolède c'est très beau
Photo du jour : la vue de Tolède en arrivant du sud.

Étape 23 : Consuegra - Sonseca

Jeudi 22 avril 2014
Départ 9 heures
Arrivée 18 : 45
107 km
Quelques petites montées sans difficultés notables si ce n'était le vent et la pluie. C'est le même vent qu'hier,  je l'ai eu de dos sur 30 km que j'ai fait en 1 heure puis de face (40km/h avec rafales à 60).
Petit déjeuner simple à l'hostal et visite des moulins à vent et du château de Consuegra. En fait sur tout le parcours de Don Quichotte que je termine ce soir, il n'y a vraiment qu'à Consuegra qu'il y a des moulins bien entretenus. Mais ils sont beaux sur cette colline. Le château est bien aussi. Quand j'arrivais j'étais tout seul à monter et il y a 4 cars de chinois qui m'ont dépassé et il y avait du monde partout d'un seul coup.
Après je suis repassé par Madridejos,  Villacañas mais rien de spécial à part 2 moulins.
Tembleque est une ville intéressante,  pas belle mais avec des beaux bâtiments anciens et une place remarquable par ses arcades.
A Mora c'est un peu moins bien mais c'est le même genre.
Comme hier je pensais m'arrêter à Orgaz mais rien à voir et surtout pas d'hôtel et j'ai continué jusqu'à Sonseca.
La photo du jour : Consuegra avec ses moulins.

Étape 22 : Villarrobledo - Consuegra

Départ 8 : 30
Arrivée 19:15
115 km
Vent type mistral avec de la pluie cinglante ce matin. Autrement dit temps plus que pourri ce matin, cet après midi temps de la vallée du Rhône jour de mistral.

Le départ de l'hôtel s' est  bien passé, 30€ ce n'est pas cher.
Direction "la tierra de gigantes", la terre des géants selon Cervantes; La Mancha.
Le vent au départ était moyen et légèrement de dos si bien que pendant une heure j'ai bien roulé. Puis le vent a tourné (la route aussi),  le ciel est devenu noir devant moi et j'ai eu droit à la pluie pendant longtemps dans une zone sans abri. J'ai pris une douche, quand j'ai pu m'abriter il était trop tard, trempé et frigorifié. Mais l'après-midi il y a eu du soleil et avec toujours le vent de face j'ai séché.
Passage à Las Mesas rien à voir, Pedro Muñoz premier moulin à vent transformé en maison.
A Campos de Criptana j'ai rencontré Don Quichotte et son fidèle Sancho.
Alcãzar de San Juan ville industrielle,  rien à voir, idem à Villafranca de Los Caballeros. 
Arrivée à Madridejos ma destination initiale,  pas d'hôtel ni de moulin rien,  obligé d'aller jusqu'à Consuegra et là il y a les géants et 2 hôtels. la visite sera pour demain. Mais ils sont beaux déjà vus de loin.
Photo de Don Quichotte et son serviteur.

Étape 21: Casas de Juan Nùñez - Villarrobledo

Départ 8 heures
Arrivée 17 : 30
106 km
Pas de dénivelé mais un vent de face très important sur toute la journée. La Mancha !!

Au départ de ce matin c'est comme s' il n'avait pas plu hier soir.
Cette étape est la plus moche depuis le début. Plaine d'Albacete,  sans rien à voir avec le vent qui souffle en vélo en permanence.
Pas de village intéressant sauf Albacete mais c'est une ville sans plus. J'ai fait un tour en vélo,  il y des voies piétonnes et un peu pour les vélos. La cathédrale est intéressante ainsi que les arènes.
Après Albacete,  j'ai fait une pause à Barrax,  le village déprimant.
Puis arrivée à Villarrobledo,  c'est une petite ville industrielle.
Pas grand chose de la journée,  à Barrax j'ai rencontré un espagnol qui parlait français car il avait travaillé en région parisienne. Il m'a dit "mais il n'y a pas grand chose par ici". Enfin demain je devrais voir les premiers moulins à vent.
Comme je n'ai pas fait de photo aujourd'hui voilà la mer à Valence par temps gris.

Étape 20 : Énguera - Casas de Juan Nùñez

Départ 8 heures
Arrivée 18 heures
110 km
200, 750, 975, 1150, 500, 800 m. Grosse journée.
Première pluie depuis que je suis en Espagne. Dans la journée juste de quoi humidifier la chaîne et maintenant que j'ai posé la tente il pleut bien mais ça ne devrait pas durer. De toute façon je suis au sec.

Le départ s' est passé sans problème.  Cette nuit il y a un oiseau qui fait le même bruit que l'alarme de mon vélo.  Je suis levé à toute vitesse et lui a continué un bon bout de la nuit.  Je sifflais pour le faire taire !!
La route est dans la montagne avec les éoliennes depuis Énguera,  Ayora, Alatoz puis Casas de Juan Nùñez. Seul Ayora vaut le détour,  sinon la route est belle. Enfin sauf à partir de 10 km avant Alatoz. Là c'est une espèce de plaine moche sans arbre à 700 m d'altitude. C'est la région d'Albacete. Pas beaucoup de village, pas de Rio,  c'est un peu désertique.
J'ai eu du mal à trouver un emplacement pour la nuit. J'ai fait fuir une dizaine de lapin qui squataient le seul arbre du coin.
Pas de photo ce soir. 

Étape 19 : Puçol -Énguera

Dimanche 18 mai 2014
Départ 8:30
Arrivée 18 heures
104 km

Départ du camping par 15 deg mais avec un temps gris qui ne m'a pas quitté jusqu'à 15 heures, après soleil avec quelques nuages.
Une visite à la mer avant de partir mais ce n'est pas super. Je ne recommande pas il y a des industries pétrolières pas loin qui gâchent un peu.
Direction Valence par une voie verte mais le paysage n'est pas agréable. Comme toutes ces voies dans des zones urbaines il n'y a pas où peu de signalisation. Heureusement que j'ai le GPS sur mon téléphone.
Arrivée à Valence par la voie verte jusqu'à la place d'Espagne. Il y avait une course où visiblement tout le monde pouvait participer et marcher ou courir. J'ai pris la course en vélo car je me suis dit que j'allais faire ainsi les principales avenues de la ville mais je me suis fait virer. Malgré tout je n'ai pas été emballé par la ville. En tout cas la périphérie au nord comme au sud, c'est très moche.
Après j'ai continué jusqu'à Alzira mais c'était tellement moche partout que j'ai failli m'arrêter là. Puis j'ai regarder la carte et j'ai continué la route du Cid jusqu'à Xativa. Là j'arrête la route du Cid qui doit continuer jusqu'à Elch pour aller vers Tolède rejoindre Don Quichotte.
Et je me suis arrêté dans une pinède en camping nature.
Pas de photo ce soir.

Étape 18 : Fuentes de Rubielos - Puçol

Départ 8 heures
Arrivée 17:30
111 km

Au départ, petit déjeuner standard, puis direction Obla puis le lac de Arenoso. Très belle route avec des surplombs, des gorges, forêt de pins, belle nature.
A l'entrée de Montanejos il y a une fontaine d'eau chaude qui permet au gens de se baigner dans la rivière alors qu'elle est à 12 degrés. La ville est une station thermale pour la peau et la digestion avec cette source. A part ça la ville n'a rien d'exceptionnel c'est la nature qui l'est. Après Montan,  il y a une petite côte de plus de 400 m de dénivelé pour fortifier les gambettes. Je la recommande.
Un peu plus loin à Claudiel on prend une voie verte dite de la Minera qui doit faire environ 200 km. Jolie voie verte jusqu'à Torres Torres (non je ne bégaie pas)
On reprend ensuite la route jusqu'à Puçol.  Mais après Torres Torres la nature et la population changent. C'est nettement moins beau et on approche de la côte avec le trafic et le monde. Sagunto c'est moche et à éviter.  Je regrette la montagne même si c'est plus facile pour les jambes. Sinon la région est le pays des oranges et un peu des oliviers et des nèfliers. Les orangers ce n'est plus la saison mais il y en a encore beaucoup dans les arbres.
Le camping est un camping de côte,  pas très agréable.  Heureusement il y a un allemand qui s' est installé à côté de moi. Il a un piaggo à 3 roues à moteur et il revient du Maroc. Il campe dans son engin, c'est rigolo.
La photo du jour : la nature au lac de Arenoso.

Étape 17 : Albarracin - Fuentes de Rubielos

Départ 8 heures
Arrivée 18 heures
117 km

Premier levé au camping comme à chaque fois. Il n'y avait pas de français mais des espagnols,  belges, anglais,  autrichiens et les 3/4 des hollandais. Une tente espagnole et que des camping-cars ou des caravanes. Pas d'autre vélo sauf ceux attachés sur les camping-cars. Il faisait un peu moins froid qu'hier 4 degrés dehors.
Je suis repassé par le village pour prendre des photos avec le soleil du matin.  Très beau.
Puis direction Gea de Albarracin,  belle route qui continue. Puis Cella, pas beau. Et on rejoint une voie verte la via verde de Ojos Negros. Au début c'est dans un pays tout plat sans arbre, moche. J'ai même débusqué un chevreuil planqué à côté d'une cabane qui ne savait pas où aller. C'est comme ça jusqu'à 7 km de Teruel. Après on monte dans la montagne mais c'est une ancienne voie ferrée aussi ça ne monte pas trop  mais longtemps. La voie verte est sympa jusqu'à La Puebla de Valverde. J'ai raté la route pour faire un aller-retour à Teruel si bien que je ne peux pas dire si c'est une belle ville.
Après Valbona,  Mora de Rubielos,  Rubielos de Mora (non vous ne louchez pas) et Fuentes de Rubielos.
Je cherchais le camping à Rubielos de Mora,  je tombe sur les motards à un croisement alors que je venais de prendre un sens interdit. N'ayons l'air de rien... je cherche mon chemin, je repars et hop y 'en a un qui me tombe dessus. Ce n'était pas pour le sens interdit qu'il n'avait pas vu mais parce que je ne porte pas de casque. Casco,  Casco obligatorio ... no entiendo ... no hablo espagnol. J'ai bien cru qu'il allait m'en coller une et me faire acheter un casque. Il a fini par abandonner devant les problèmes linguistiques. Comme il m'avait demandé où je logeais j'en profite pour lui demander où est le camping. Il m'a fait faire tout un tour de 8 km au total pour rien. Le camping est fermé. J'ai continué ma route et je suis tombé sur un bistro - épicerie qui font en plus des chambres en 1/2 pension. Des gens vraiment sympa, lui parle anglais comme moi alors on se comprend bien. Elle, parle qu'est à gnôle mais on arrive à se comprendre avec les gestes et les mimiques. Alors je suis resté.
La photo du jour: le château de Mora de Rubielos

Étape 16 : Molina de Àragon - Albarracin

Départ 8 heures
Arrivée 18 heures
105 km
1710 m avec les prémisses et les suites

Cette nuit il a fait aussi froid que la précédente et sur la table où j'avais posé mon thermomètre il faisait -1 ce matin. J'ai mis 2 heures pour me dégeler en pédalant.
Je suis d'abord entré dans les gorges du rio Gallo. Site très beau.
Puis c'est la route touristique du parc naturel de Alto Tajo par Ventosa, Escalera,  Terzaga,  et Checa. Les villages n'ont pas grand intérêt,  c'est la nature qui est belle. Les montées aussi.  Route touristique mais pour les vélos c'est hard.
La route continue avec des forêts de pins avec des petits chênes par Orea,  Noguera de Albarracin puis Albarracin. La route est toujours aussi belle et permet de franchir 1710 m c'est ma première.
L'arrivée à Albarracin est grandiose. Une sortie des gorges du rio Guadalaviar puis la vieille ville perchée avec un château et une église. Très très beau. Ça vaut vraiment le détour et l'effort à fournir.
En plus il y a un camping top pas cher 8 €.
La photo du jour : l'arrivée à Albarracin.

Étape 15 : Daroca - Molina de Àragon

Départ 8 heures
Arrivée 17:30
98 km

La nuit à été glaciale,  il faisait 4 dans la tente et le toit comme le vélo étaient couverts de gelée blanche. Avec le vent glacial et 1100 m d'altitude voilà ce qui arrive. En tout cas mains gelées pour plier la tente. Puis j'ai eu froid toute la matinée malgré le soleil. Cet après-midi pas plus de 20 - 22.
Sur la route N330 Baguena,  Calamocha,  Caminreal, Monreal del Campos rien d'extraordinaire. Dans cette dernière ville virage à l'ouest direction Molina de Àragon via la N211 et que des village inintéressants. D'ailleurs ça paraît beaucoup plus Espagne profondeur qu'avant depuis hier.
La route passe dans un endroit sans arbre pendant des km, ça fait très curieux.
Seule ville intéressante Molina de Àragon grâce à son château.  Très beau château perché avec un super point de vue. La ville aussi à du charme avec plein de rues typiques, des églises naturellement et des maisons anciennes bien conservées.
Je pensais rester là car j'avais repéré une auberge rurale mais elle était fermée. Les hôtels étant chers je suis reparti pour amortir ma tente. Et j'ai trouvé à 7 km un coin au bord de l'eau dans des gorges, aménagé avec des tables, alors je me suis installé avec les moustiques! !
Pas de photo et peut être pas de réseau. Je vais monter un peu pour faire partir.

Étape 14 : Santa Maria de Huerta - Daroca

13 mai 2014
Départ 8 heures
Arrivée 18 heures
115 km
Descendu à 500 remonté à 900 m

Un peu de hauteur et dans la garrigue sèche donc pas trop de rosée ce matin mais froid 8 deg avec du vent. Il a fait un vent froid quasiment toute la journée et forcément de face sauf de temps en temps sur le côté ou derrière.
En route pour Ariza et là oh surprise,  il faut prendre l'autoroute,  pas d'autre route pour aller à Alhamon de Àragon. Alors on met son plus grand braquet et on fonce. La vitesse est limitée à 120 j'ai de la marge. C'est une première pour moi, heureusement il n'y avait pas trop de trafic ni de camion.
Alhamon de Àragon est une station thermale.
Puis passage à Ateca, petite ville avec une belle église.
A Terrer j'ai retrouvé les vautours. J'en voyais un couple de temps en temps mais là ils étaient nombreux à tournoyer au dessus de la falaise. Le plus drôle c'est d'un côté il y avait la falaise avec les vautours et de l'autre côté une trentaine de cigognes sur les champs au bord des canaux d'irrigation. Les 2 camps s' ignoraient.
La pause à Calatayud,  ville moyennement belle mais capitale de la région du vin du même nom. Visiblement ils essaient d'imiter la Rioja mais ils en sont loin, enfin faudrait goûter les vins... pas pour les cyclistes! !
Après c'est Maluenda puis le col de Villafeliche, dur car ça monte d'un seul coup et pendant 3 à 4 km. Passage par Murero avec un site paléontologique. La péninsule Ibérique était un continent qui s'est collé à ce qui sera la France et les Pyrénées se sont formées par cette rencontre. Bien expliqué,  avec des couches géologiques et des trilobites en pagaille.
Arrivée à Daroca avec vue directe sur le château,  ville intéressante mais pleine de contradictions avec des choses bien entretenues et d'autres délaissées.
Comme il n'y a pas de camping ni d'auberge de jeunesse, j'ai poursuivi un peu le chemin pour poser ma tente dans les hauteurs.
Pas de photo du jour.

Étape 13 : Jadraque - Santa Maria de Huerta

Départ 8:45
Arrivée 19 heures
119 km
830-1400-850
Beau temps le matin mais le vent s' est levé l'après-midi.
L'hôtel m'a offert le petit déjeuner ce matin. Un tour dans le village pour faire une petite photo du castillo del Cid et c'est parti pour Mandayona, puis Siguenza. Quand on arrive à cette ville on ne voit que le château. Trop balèze !! Il y a un hôtel 4 étoiles à l'intérieur.  Ça a l'air fabuleux. La vieille ville aussi est sympa mais pas pour le vélo. Les rues sont trop pentues. J'ai fait mon tour en poussant le vélo puis après mes courses pour la journée, et direction Alceola de Pinar. Avec un nom pareil on aurait pu avoir mieux,  y a rien. Puis Maranchon idem.
Après cette ville on monte sur la Sierra pour arriver dans un décor style Larzac avec en plus des éoliennes partout et des lignes électriques. En tout cas ça monte jusqu'à 1400 m. Sur la descente (avec quelques montées de bosses intermédiaires) j'ai croisé le TGV espagnol fourni par Siemens. Au fait Alstom est passé Siemens ou GE ?
Le parcours devait revenir par Medinaceli mais compte tenu du vent qu'il y avait en haut je l'aurait eu de face sur 15 à 20 km. Alors j'ai coupé sur Arcos de Jalon et j'ai commencé à chercher un endroit pour dormir. Au début un endroit pour camper, puis arrivé à Santa Maria de Huerta une pension prévue sur le guide mais qui ne fait plus que bar - restaurant et j'ai fini par trouver dans une garrigue ventée proche de Torrehermosa. Pas facile de monter une tente par grand vent.
Pas de photo ce soir.

Étape 12 : Moralès - Jadrague

Départ 8 heures
Arrivée 17:30
104 km
Beau temps, couvert toute la matinée mais je n'ai pas eu de pluie,  vent assez fort parfois de face.
Franchi 1400 m et c'est toujours les montagnes russes,  heureusement ça ne descend pas trop. Aujourd'hui pour faire 1400 je suis parti de 1200 mais après j'ai fait les bosses entre 1000 et 1200.
Le départ de mon petit bois d'epineux s' est bien passé. Hier soir et dans la nuit j'ai eu la visite de chevreuils. Hier soir ils ont eu très peur, un couple qui jouait à se courir après je ne sais pas trop dans quel but... Et cette nuit il est venu en reconnaissance.
Premier village Berlanga de Duero, joli avec un beau château, du nom du marquis de Berlanga et du fleuve Duero. Il y a beaucoup de Rio en fait dans toutes les régions que j'ai traversées. Il y a plein de canaux d'irrigation,  ça a l'air d'être très bien organisé.
Après Paones,  Brias, Nograles, Miedes de Atienza,  Casillas (nom d'un célèbre goal espagnol), Bochones tous typiques du sol espagnol mais sans grand intérêt.
Arrivée par contre à Atienza exceptionnelle. Le village est très agréable mais surtout c'est le château en ruines sauf une tour qui présente un grand intérêt et vaut le détour. Le château avait une vision 360 degrés et il y a un point de vue vraiment beau.
Après Atienza,  il y a Hiendelaencina,  Congostrina,  Medranda, sans plus.
Arrivée à Jadrague où j'ai pris une chambre à l' hôtel (c'est dimanche). Une bonne douche et je vais manger au resto mais pas avant 21 heures. Je n'ai pas le choix je n'ai plus qu'une boîte de sardines et sans pain ce n'est pas terrible.
La photo du jour: le château d'Atienza perché sur son rocher et la pointe à droite avec une église. Il y en a quand même 3 autres dans le village (1000 habitants)

Étape 11: San Esteban de Gormaz - Moralès

Départ 8 heures
Arrivée 18 heures
101 km
Départ sans soucis de sous mon toit et le chemin nous fait faire un détour en boucle de presque 60 km pour voir le Casteljo de Robledo. En passant on peut admirer le château de Langa de Duero du nom du fleuve de cette vallée.
Après le retour à San Esteban de Gormaz,  je suis passé à El Burgo de Osma. Très belle ville avec un beau château,  église etc et très animée à l'heure de l'apero c'est à dire de 2 à 3 heures.
Après je suis passé au pied du château de Gormaz (celui du père de Chimène). Je ne suis pas monté pour cause de mollets défaillants mais il est très majestueux.
Et je me suis arrêté quelque part sur la route entre Recuerda où il y avait un défilé de vieilles voitures et Moralès.

A la place de la photo vous avez droit à un résumé vie du Cid:
Rogrigue don Diaz del Vivar est né en 1040 à Vivar 10 km au nord de Burgos (Vivar Del Cid)
Mort en 1099 à Valence sa ville.
À 20 ans il est déjà célèbre pour avoir capturé 5 rois ou princes Maures et c'est le champion du roi quand il y a une demande pour régler un litige par le jugement des armes enfin plutôt jugement de dieu se manifestant par celui des armes !! Au moment de son amour avec Chimène vous vous souvenez que le pere de Chimène le comte D'Ormaz insulte le père de Rodrigue qui le tue en duel. Chimène se plaint mais pas trop et le roi les marie. A la mort du roi, ce dernier lègue son royaume en 3 parts à ses fils. Forcément,  il s' ensuit des guerres incessantes entre les 3 et l'un d'eux le roi de Rodrigue est traitreusement assassiné. Le royaume de ce dernier revient à Alphonse l'un des 2 autres mais Rodrigue exige de lui le serment qu'il n'est pour rien dans la mort de l'autre. Ce qui sera fait mais le nouveau roi de Rodrigue ne lui pardonnera pas et le baniera. Commence alors une vie de mercenaire où il se mettra à la disposition de l'un ou de l'autre roi chrétien ou Maures. Il commence par mettre Chimène et ses 2 filles au monastère de San Pedro de Cardena juste au sud de Burgos pour quelques temps puis après elles le suivront dans ses conquêtes. Il remporte plein de victoires mais renvoie à son ancien roi toutes les clés des châteaux conquis (bisque bisque rage) probablement après les avoir vidé de quelques babioles. Les Maures l'ont appelé El Sidi le seigneur d'où son surnom le Cid. Il s' installe a la fin à Valence où il meurt alors que la ville est assiégée par les Almoravides (les intégristes musulmans de l'époque). Et mort, Rodrigue remporte encore une bataille lors du siège de Valence. Ses compagnons ont eu l'idée de placer son corps embaumé dans son armure , bien maintenu en place par des planches et de lui faire faire une sortie sur son cheval. Faisant diversion Chimène a pu fuir et se sauver.
Bonne nuit !

Étape 10: Covarrubias - San Esteban de Gomaz

Départ 8 heures
Arrivée 18 heures
114 km
Atteint 1199 m
Hier au camping j'ai pu discuter avec mes voisins un couple allemand en camping car. Ils m'ont recommandé Salamanque que je n'avais pas prévu. Je vais changer mes plans au fur et à mesure des bonnes pistes.
Toujours monter descendre, c'est rarement plat mais j'ai failli passer 1200 m.
Après Covarrubias, arrêt à Santo Domingo de Silos. Le Cid s' y est arrêté, a fait un don au monastère déjà existant depuis le 5 ème siècle ce qui lui a permis d'exister encore de nos jours. Forcément on ne peut pas visiter même pas l'église à côté. La petite ville est très sympa,  à voir. Juste après on rentre dans le parc naturel de la Yecla du nom de la rivière. Très joli avec en plus une nuée de vautours tournoyant au - dessus des gorges à l'entrée du parc. Ça doit être ceux qui se sont multiplier après leur avoir donner des carcasses.
Après c'est Caleruega avec un monumental couvent. J'ai rencontré une bonne  soeur, jeune et qui m'a dit bonjour (enfin ola,  les gens disent rarement Buenos dias etc; je comme tout le monde chaque fois que je rencontre quelqu'un : ola) . Je n'ai pas osé photographier l'intérieur quand elle a ouvert le grand portail pour rentrer.
Après Coruña del Condé avec une tour et les ruines de Clunia,  je n'ai pas fait le détour et pour savoir ce que c'est il faut demander à Wikipedia. 
A Pétaradant de Duero,  le Cid à fait construire un château semble-t-il mais on ne peut visiter car il y a un centre d'interprétation à l'intérieur.
Alcubilla de Avellaneda à une église très curieuse et on arrive à Villalvaro qui n'a rien de spécial à part 2 chiens en liberté. .. je n'ai pas eu le temps de sortir mon arme fatale que le plus jeune m'avait déjà rattrapé et m'a coupé la route.  Mon 15 tonnes ne s' arrêtant pas comme ça je suis passé dessus et cassé une patte. Je ne suis pas tombé et les chiens se sont calmés. Chiens 0 - Marc 1.
Et je suis arrivé à San Esteban de Gormaz. Joli ville à voir mais comme il n'y a pas de camping,  je me suis installé 4 ou 5 km plus loin sous un toit (cabane avec un mur). C'est un endroit un peu aménagé,  juste avant dans un endroit plus nature j'ai fait fuir un serpent alors j'ai préféré ne pas resté.
Pas de photo car il n'a de wifi sous mon toit !!

Étape 9: Sotopalacios - Corravubias

Départ 8 heures
Arrivée 16:30
84 km
Beau temps un peu couvert.
Le départ de mon terrain vague s' est fait dans la fraîcheur 8 degrés. Hier quelqu'un est bien venu voir ce que je faisais là mais sans suite.
Direction Burgos,  passage par Vivar Del Cid petit village où il n'y a rien à voir. La piste cyclable longeait la route si bien que j'ai continué trop loin et j'ai raté mon entrée et tout le meilleur de la ville. Malgré tout la ville avec ce que j'en ai vu vaut le détour.
Ensuite c'est une suite de petits villages avec des petites "montées" sur une petite route.
La route est en montagne et campagne, c'est très agréable même si ça monte mais c'est entre 700 et 1000 m. Pas vu de cyclos mais rencontré 2 femmes sur le Camino del Cid dans l'autre sens. Pas comme sur Compostelle.
Arrivé à Corravubias,  surpris la vieille ville est très sympa et agréable.
Les villages comme en France ont des commerçants ambulants pain, charcuterie et sûrement d'autres. J'ai acheté mon pain comme ça mais le charcutier est parti devant moi. Il a du se dire que je n'étais pas un client possible. Du coup j'ai fini ma dernière boîte.
Ce soir c'est un plat au resto du camping. C'est une vraie blonde qui s' occupe de la réception et du bar. Pas facile de se faire comprendre.
Et vous souvenez vous de l'histoire du Cid, comment s' appelle son amoureuse et pourquoi a-t-il des soucis pour l'épouser ?
La photo du jour: la statue du Cid à Burgos

Étape 8 : Berceo - Sotopalacios

7 mai
Départ 8 heures
Arrivée 17:45
101 km
Camping nature
Nuit fraîche après une bière (à la mémoire de Lucien) et un plat local au camping (salade, frites, oeuf et côtes de porc); bien pour un randonneur.
Le départ du camping s'est fait avec une photo des cimes enneigées de la Sierra de la Demanda (pic de San Lorient 2270). Il fallait éviter et j'ai fait un détour qui a été un compromis entre grandes routes et grandes bosses. Mon chemin à croisé plusieurs fois celui de Compostelle, y a du monde !! Ça ne doit pas être calme dans les alberges dos Pelgrines. Dans un village il y avait même un panneau attention passage de pèlerins comme on aurait dit passage d'animaux. Le chemin est très souvent goudronné ou avec un revêtement de piste cyclable. D'ailleurs certains le font en vélo. La plupart ont un tout petit sac à dos, il doit y avoir des dromadaires 4x4 pour transporter les bagages.
Passage à Canas ou il y a une église ancienne et réputée mais elle était fermée. En Espagne toutes les églises sont fermées et les visites sont payantes.
Après visite de saint Domino de la Calzada. Très beau coeur de ville avec des anciennes rues et maisons entretenues et 2 paradors. Un dans un château en bordure de la vieille ville , l'autre dans une belle maison à côté de l'église 12 ème siècle. A visiter.
Un petit bout de grande route sur la N120 jusqu'à Toronto après Bell dorade.
Et enfin une petite route BU 703 avec des petits villages sympas. D'ailleut dans cette region la Riojilla Burgalese comme dans la Rioja toutes les maisons sont bien entretenues. Sur cette route j'ai eu le même souci avec mon vélo que l'année dernière,  un gravier qui se coince dans une roue et qui défait une attache de fil sous le garde boue. Pas méchant mais faut démonter couper un bout de plastique et remonter.
Puis grande route N1 sur 9 km. Défilé de camions !! Je pensais camper au Monasterio de Rodillo mais ce n'est pas un monastère mais un village et le camping est juste au bord de la N1 et à 500 m de l'autoroute. Alors j'ai continuer ma route pour me rapprocher de Vivar Del Cid début du périple la Ruta Del Cid. Et je suis dans un espace de terrain vague juste avant Sotopalacios.
Pas de photo aujourd'hui. Petit réseau !!

Étape 7 : Sorlada (San Gregorio) - San Millan de la Corgolla

Départ 8 heures
Arrivée 17:30 au camping de Berceo, 18:15 à San Millan
89 km avec le retour au camping
Temps gris sans pluie toute la journée.

Départ sans soucis en descente avec le plein d'eau à un robinet de la basilica. Retour par Sorlada, puis je me suis trompé de route. Au lieu d'aller sur Los Arcos j'ai pris la NA7204 jusqu'à Notre Dame de Codès. J'ai donc passé 4 villages en pensant qu'ils manquaient sur la carte !! Faut avoir certaines certitudes !! Surtout que je m'attendais à une légère descente alors que ça montait très fort. Obligé de pousser le vélo plusieurs fois. En tout cas ça devait être haut car après j'ai changé de route et sur la montée à Aguilar de Codès j'étais à 960 m au gps puis à celle de Lapoblacion à 1013 m.
Tous ces villages de montagne sont très beaux.
Ensuite je suis arrivé dans la région de la Rioja, célèbre pour ses vins mais aussi ses monastères.  Y a-t-il un lien ?? La soutane a toujours consommé et de temps en temps produit. En tout cas il y a des champs de vigne bien traitées au désherbant partout et forcément les bodegas. Ils ont des châteaux aussi beaux qu'en France.
Je suis passé par Laguardia,  ça vaut le détour. Ancienne ville fortifiée bien entretenue avec des bars à vin partout. J'ai failli m'arrêter mais comme c'est pas bon pour mes mollets et que je venais de souffrir je ne l'ai pas fait. Pourtant ils étaient tous dans la rue à siroter la plupart du blanc sur des tonneaux debouts !
Traversée du Rio Ebro et direction Berceo ou j'ai monté la tente puis San Millan pour les monastères de Yuso et Suso.  Site classé au patrimoine de l'Unesco. Pas pu visiter, trop tard. L'histoire commence au 5 ème siècle mais les bâtiments datent du 17 ème mais peut être qu'à l'intérieur il y a des parties plus anciennes.
Je suis tout seul au camping, je vais aller me prendre une bière !!
Evelyne à fait un commentaire, ça devrait marcher pour tous même si Evelyne est très forte.
La photo du jour: le monastère de Yuso

Étape 6 : Pamplona - basilique San Gregorio

Départ 8:15
Arrivée 17:15
85 km avec la montée de Guirguillano 725 m et les bosses précédentes 540 et 560 et le col suivant 645 sans compter les autres !! Pour dire que je suis un peu beaucoup fatigué.
Au départ du camping 4 degrés, bien frais avec du brouillard. Cette nuit j'ai eu plutôt froid et mon matelas de 1 cm ne vaut un latex de 15 cm. La route jusqu'à Pamplona 5 km s' est faite avec le trafic du matin et le froid. Mais dès l'arrivée dans pamplona la température est remontée. Quelques difficultés pour trouver la route car les grands axes de sortie signalés ne sont pas pour les vélos.  Enfin après quelques détours je me suis retrouvé sur la route de Cizour-Menor, Belascoain, Guirguillano. Très belle route mais éprouvante pour un grimpeur de bagneux.
Ensuite la route surplombe le lac d'Alloz puis redescend vers la grande route A12.
Passage à Estella où j'ai croisé la route des pèlerins de St Jacques. C'est le boulevard !!
Après avoir acheté une bière et des bananes au Simply local direction la basilica de San Gregorio. Malheureusement elle est fermé,  faudrait revenir samedi ! Elle est sur un sommet que j'ai terminé à pied et on a un point de vue à 360 degrés.
La photo du jour : la petite rotonde pour méditer devant le point de vue.

Étape 5: Irun - Pamplona

Départ 9:30 de la gare d'Hendaye
Arrivée 17 heures au camping Ezcaba
83 km avec un col à 850 M

A la gare d'Hendaye,  j'ai accompagné la gazelle au train de Paris. Elle a préféré que je parte avant le départ du train. Alors je suis parti bien triste. Retour vers Irun et direction Pamplona.
La vallée de la Bidasoa est magnifique.  Beaucoup de cyclistes mais dans la vallée pas plus tard au col.
La route pour le col est difficile,  il y a une route récente avec des ouvrages qui remplace une ancienne route. Malheureusement les tunnels et certains ouvrages sont interdits au vélos. Il faut alors reprendre la route de montagne. La route pour les voitures est bien roulante avec moins de dénivelé mais c'est pas pour les vélos! !
Une fois je me suis trompé et je suis redescendu très vite et j'ai du remonté probablement 100 m de dénivelé sur 2 km. Grosse erreur. Mais la route des vélos est plus belle que celle des voitures. La descente s' est faite sans souci à 50km/h sauf en cas de trafic (les camions ne sont pas rassurants à cette vitesse).
En arrivant sur Pamplona,  j'ai repéré une pub du camping et je m'y suis installé. Petite bière et je vais manger.
Photo du joir: col de Balate

Étape 4: Dax - Irun

Départ 9 heures
Arrivée 17 heures
97 km
Beau temps avec quelques gouttes juste à midi et seulement pour inquiéter.
Vent tournant de face ou de dos.
Quelques montées sérieuses en début et fin d'étape. Parcours sportif !!
Au départ,  traversée de Dax pour sortir au Sud vers Peyrehorade. Super château d'Aspremont juste au bord du gave. Très impressionnant. Jusque là, la route est moyennement difficile.
Après Peyrehorade on a suivi la rive sud des Gaves Réunis puis de l'Adour. La route est magnifique et facile. Elle va jusqu'à Bayonne. Ici, grosse animation à cause d'un match de rugby au stade. On n'a pas vu l'affiche. Peut être Bagneux - Bayonne.
Après Bayonne on a toujours eu du monde sur la route. On a voulu prendre une petite route dite cyclable mais ils avaient du oublier qu'il existe des vélos de randonnée avec des sacoches. Pentes à plus de 15% impossibles à monter en vélo. Il a fallu pousser. Enfin on l'a quand même faite sur plus de 15 km.
Bayonne très beau, puis Saint Jean de Luz très beau, Hendaye moins bien, Irun moyen aussi.
Comment s' appelle les habitants d'Irun ? Les coureurs !!
Photo du jour : la baie de Saint Jean de Luz avec ses digues construites sur ordre de Napoléon 3.

Étape 3: Pillouta -Dax

Départ 14:30
Arrivée 18:30
43 km à petite vitesse.
Petite étape. On a profité d'une matinée supplémentaire au Pillouta pour éviter la pluie et on est parti en vélo à 14:30 après avoir été avancés de 35 km par Daniel le camionneur.
La piste cyclable de la Chalosse n'est pas vraiment prévue pour des vélos de randonnée,  il vaut mieux la faire en VTT.
Saint Sever, à prononcer saint sevė pour ne pas faire parisien, belle ville.  Puis Dax, un peu mort après 19:30 avec des curistes dans les restaurants. La ville est réputée pour sa feria mais ce n'était pas aujourd'hui, personne dans les rues alors qu'il ne pleuvait pas !!
Mais comment appelle-t-on les habitants de Dax ? Pourquoi y a a-t-il plein de curistes ?
La photo du jour:

Étape 2 : St Symphorien - le Pillouta

Départ : 9:45
Arrivée : 14:30
Distance : 68 km
Petite étape dans les Landes.
Un chevreuil. Des pins. Et de la pluie. Comme la veille il a fallu mettre les vêtements et les chaussures  à sécher en arrivant.
Visite du pillouta : les dégâts des inondations sont considérables,  le Midou travaille fort, pas à la retraite !
Les chevreuils font toujours leur chemin à travers le jardin. Mais comment s' appelle la femelle du chevreuil ?

Étape 1 : Bagneux - Bordeaux -St Symphorien.

Tour de la péninsule Ibérique. Le projet est de faire les routes relatives au Cid, Don Quichotte et St Jacques de Compostelle.

Départ en train à 8:28, arrivée à Bordeaux 11:45. Beau temps pour aller jusqu'à la gare Montparnasse en vélo. Pas de soucis non plus pour monter les vélos dans le train, quand on sait ça va toujours bien.
Départ en vélo : 12:45
Arrivée St Symphorien : 17:36
Distance parcourue : 67 km avec le détour pour trouver la chambre.

Sortie de Bordeaux sous la pluie, puis route de Toulouse et ensuite piste cyclable la Brede-Hostens puis piste Mios-Bazas à Hostens jusqu'à la fin. Sauf qu'on a été trop loin et fait 10 km en plus !!
Il a plu tout le long du parcours et il pleut encore. Le long du chemin on voit encore plein de terrains inondés. Pas vu de dromadaires ni de berger sur ses échasses.
Pas de site remarquable ou insolite. A noter qu'on est passé à côté du château Carbonnieux grand vin de Bordeaux, Le hasard.
La chambre d'hôtes est super. On a même droit au feu de cheminée pour se sécher.