Sardaigne. Étape 13. Porto Torres. 15 septembre 2016.

Départ 8:15
Arrivée 18:30
36 km et 120 m de dénivelé.
Gros orage dans la nuit avec de la pluie pour notre dernier camping. Le matin beau temps et l'après-midi couvert avec un peu de pluie.

Le camping n'était pas super et surtout très bruyant en raison du trafic sur la route en bordure.

Départ du camping en direction de Cagliari. Il y a une piste cyclable sur une bonne portion du trajet qui longe la grande plage et sur l'autre partie c'était l'embouteillage du matin.

Visite de Cagliari : via Roma avec le Palazzo, église Chiaria, le Duomo. L'ancienne ville est très sympa et très touristique.

Une salade sarde dans un resto et direction la gare.

Vélo dans le train gratuit dans les trains régionaux en Italie. Arrivée sous la pluie.

Hôtel Elisa à Porto Torres et embarquement le lendemain matin pour Toulon. Une journée à bord du ferry c'est un peu long mais le bateau est bien.

Train  de nuit de Toulon à Paris Austerlitz avec une arrivée à 7:40.

Fin du périple en vélo jusqu'à Bagneux. Température parisienne,  on a perdu 10 degrés dans le train !

La photo de l'étape : le port de Porto Torres

Sardaigne. Étape 12. Quartu. 14 septembre 2016.

Départ 7:45
Arrivée 15:00
81 km et 310 m de dénivelé.
Temps moyen avec du vent de face et quelques gouttes à l'heure de la bière.

Petit déjeuner au bar du camping avec un café americano puis direction Cagliari.

La seule attraction est Pula avec le capo di Pula. Il y a ici un site archéologique important juste sur le cap avec naturellement une ancienne tour de guet.

La route est très passagère tout du long jusqu'à Cagliari. Arrivés à Cagliari on a l'impression de rouler sur l'autoroute. On a juste déjeuné sur la place Domineti et acheté nos billets de train pour demain et repérer. Anticipation !!

Arrivés au camping à 20 km de Cagliari, il n'y a pas de resto sur place, on a commandé une pizza. On va s'acheter une bouteille de vin à la boutique du camping parce que le bar ferme à 8 heures, dommage.

La photo du jour : il capo di Pula en contre jour.

Sardaigne. Étape 11. Torre Chia spaggia. 13 septembre 2016.

Départ 7:20
Arrivée 15:30
77 km et 700 m de dénivelé.
Beau temps chaud et avec du vent de face.

On est parti rapidement ce matin du camping à cause des moustiques. Je propose le prix Nobel à celui qui arrivera à les faire disparaître. On a mangé à Sant Antioco à 8:30 après avoir acheté des fruits au marché.

On a repris le pont qui relie l'île à l'île puis on a quitté la grande route pour couper à travers les salines. On a vu des flamands rose qu'étaient blancs et des montagnes de sel qui étaient elles aussi blanches. C'était une grosse exploitation. Ils ne sortaient pas de sel au râteau comme à Guérande mais à la pelleteuse.

Ensuite belle route le long de la côte avec de belles plages et des beaux paysages. Il faut seulement pédaler plus fort car c'est la montagne dans la mer. La côte est bordée d'anciennes tours de guet bien conservées. On dirait des gros pâtées de sable à cause de leur couleur.

Le camping est au bord de mer et on a fait une petite baignade seulement à cause du vent.

La photo du jour : les montagnes de sel aux salines

Sardaigne. Étape 10. Sant Antioco. 12 septembre 2016

Départ 8 : 15
Arrivée 16 : 15
60 km et 600 m de dénivelé
Beau temps chaud.

Bon petit déjeuner à l'hôtel qui est globalement très agréable. Direction Calasetta par la route côtière.

A Calasetta on fait le tour de la ville pour repartir au sud vers le camping. Au camping c'est le désert,  il n'y avait qu'un couple de français. Après ça s'est rempli un peu mais c'est vraiment peu de monde.

Par contre la population des moustiques est énorme et très active.

On a monté la tente et on a fait le tour de l'île en vélo. Pas de voiture, des montées,  un paysage particulier du sud. Très agréable malgré la chaleur. On a mangé une salade caprese avec une bière et de l'eau puis une glace  (obligatoire en Italie ).

De retour au camping on a fait une grosse baignade mais les moustiques sont toujours là comme s'il n'avaient pas mangé depuis des jours.

On s'est pris une bière dans la rue des bars de Calasetta et on va essayé un resto de poisson "le Pasquale ".

La photo du jour : la côte ouest de l'île Sant Antioco

Sardaigne. Étape 9. Sant Antioco. 11 septembre 2016.

Départ 8 heures.
Arrivée 17 heures.
115 km et 612 m de dénivelé.

Notre hôtel était bien sympa en raison du style mais il y avait un mariage dans le village qui a fait beaucoup de bruit. Du coup on n'a pas si bien dormi que ça malgré le bon lit.

Petit déjeuner au bar d'à côté, je me suis trompé au lieu de prendre un chausson sucré genre à la compote c'était un truc salé  fourré avec des choses indéfinissables. Le café super bon.

En route direction Iglesias. Ça monte et ça descend mais ça roule bien. On fait les 73 km dans la matinée. Madile a sorti le grand braquet et elle a continué l'après-midi 115 km !

Le centre d'Iglesias est sympa mais sans plus.

Puis direction le camping/B&B vers Gonnessa. En arrivant ça ne nous a pas plus et on a décidé d'aller au point prévu après, Sant Antioco. Je pensais que c'était le camping mais je me suis trompé c'était le centre ville, le camping est au moins à 11 km plus loin. Aussi on reste à l'hôtel ce soir c'est plus sûr car en plus des 11 km il y a du dénivelé car l'île est montagneuse. On a trouvé l'hôtel du café del corso qui est très bien. 

Le resto du soir, pizza bien sûr mais avec une bière allemande !! C'était un pizzeria/bar à bière.

La photo du jour : une façade à Iglesias

Sardaigne. Étape 8. Barumini. 10 septembre 2016

Départ 8:15
Arrivée 16:30
81 km et 700 m de dénivelé.
Beau temps chaud.

Départ du camping avec toutes les vérifications qu'on avait bien payé. La nuit a été très tranquille, parfait. Bière et vin aidant, on a bien dormi.

Direction Oristano. Quelques montées tranquilles, quelques villages sympas, la route est belle et avant 9 heures sans voiture ou presque.

Oristano est une jolie ville surtout par son centre ville. Palazzo et Chiesa tout y est.

Après Oristano on est parti vers Barumini en passant par Simaxis puis Villaurbana (ça me rappelle étrangement une ville française !). A Barumini on prend l'hôtel prévu Diecizero et on va visiter le Nuraghe classé au patrimoine mondial de l'Unesco. C'est très intéressant car cette civilisation nuraghique est locale à la Sardaigne et est vielle de 3500 ans. Les romains sont venus après. C'est très impressionnant. Malheureusement ce n'était pas une civilisation de l'écriture si bien que les archéologues ne peuvent faire que des suppositions. Ils pensent qu'ils ont utilisé des techniques comparables à celles des Égyptiens pour construire et transporter les lourdes pierres.

La chambre de l'hôtel est très originale, du style art contemporain.

La photo du jour : l'ensemble des tours reconstitué sur ordinateur

Sardaigne. Étape 7. Cuglieri. 9 septembre 2016.

Départ 8 heures
Arrivée 18:30
95 km et 1545m de dénivelé.
Beau temps chaud.

Le départ du camping a été très tranquille et direction Aghero la ville. Quelques bâtiments intéressants mais c'est moyen. On a quand même visité la ville et rencontré un couple d'anglais bien sympa. Ils avaient commencé comme nous et doivent terminer à Oristano.

Puis direction Bosa. Ça monte ... bien plus que prévu mais la route est belle. La montagne dans la mer "petite côte amalfitaine ". Très beau mais ça monte et il fait chaud. Arrivés à Bosa on a déjeuné. La ville est belle au bord du plus grand fleuve de Sardaigne avec un château perché et des maisons de toutes les couleurs.

Puis en route vers Cuglieri. Ça monte autant que le matin. La route est aussi belle mais sévère avec les cyclistes.  On en a rencontré que 2 et sans sacoches ... des amateurs à la journée ! !

Arrivés à Cuglieri,  le camping est encore à 20 km au bord de mer. Alors go !! Madile toujours vaillante pédale toujours.

On est arrivés au camping à 18:30 bien plus tard que prévu.  Après une grosse bière, des pâtes et du vin local c'est bon on va se coucher.

La photo du jour :  la côte vue d'en haut avant Bosa

Sardaigne. Étape 6. Alghero. 8 septembre 2016.

Départ 8:00
Arrivée 16:30
80 km et 500 m de dénivelé.
Beau temps.

Départ du camping sans soucis à part une attaque de moustiques matinaux. Direction Porto Torres la ville. On y accède par une piste cyclable un peu hard mais sympa en bord de mer. Porto Torres n'est pas une belle ville c'est plutôt une ville portuaire et industrielle. Il y a l'église San Gavino très curieuse. Elle n'a pas de façade mais une abside à chaque bout. A l'intérieur c'est sombre car il n'y a pas de vitraux que des meurtrieres. Il y a des colonnes mais très disparates, que la récupération. Église très locale pas belle mais avec du caractère.

Puis en route vers le Capo Caccia sur la côte ouest. Pour arriver là, il y a une grande côte de plus de 200m de dénivelé. En arrivant en haut il y a le Capo Caccia et la grotte de Neptune qu'on a été visiter. Très grande grotte avec un lac salé et des stalactites et stalagmites partout. Surtout il faut descendre 654 marches et forcément les remonter !! Après la petite montée il faudra une bonne bière ce soir.

Et naturellement la descente est plus facile et en route pour le camping. Pas très bien ce camping. Réception pas agréable mais la pizzeria et le bar sympas. Douches à pièces où on ne règle pas le débit ni l'eau chaude. La douche froide est au milieu sans rien à la vue de tous. C'est bon pour ceux qui arrivent à a se laver les fesses avec un maillot de bain. Par contre il y a l'accès à une belle plage et c'est quand même bien agréable de nager sur plusieurs km !!

La photo du jour : les marches pour aller à la grotte de Neptune

Sardaigne. Étape 5. Porto Torres. 7 septembre 2016

Départ 8:00.
Arrivée 15:30
78 km et 815 m de dénivelé.
Temps couvert avec éclaircies et quelques gouttes de pluie.

Il a fait un grand vent cette nuit avec quelques gouttes de pluie. Heureusement qu'à la dernière minute on avait monté le double toit et bien accroché la tente. Le vent avait baissé ce matin mais il était encore fort. Tout au long de la journée il a fait du vent et il y a eu quelques gouttes de pluie.

Départ du camping direction Castesardo. La route est belle et le vent quand il y en a nous pousse dans le dos. On passe à côté de la Costa Paradiso (no comment) et de Baresi la capitale du vin de Sardaigne.
Castesardo est une jolie ville perchée avec un fort tout en haut et forcément une église. Plein de couleurs mais on a manqué de courage pour monter tout en haut.

En route on a rencontré 2 Suisses qui faisaient une balade de quelques jours entre Porto Torres et Oblia (nord de la Sardaigne )

Retour sur la route vers Porto Torres. La route est la même que ce matin avec pas mal de dénivelé et un plus boisée. On s'est arrêté au camping Dell' Asinaro avant Porto Torres, du coup on fera la visite demain. On a préféré faire une baignade en mer et un peu de jogging sur la plage. Presque personne et une belle plage en bout du camping. Beaucoup de vagues, c'est bon pour l'arthrose des moins jeunes !! Le camping est très bien, tous les services, piscine,  bord de mer, market, bar resto, pas mieux pour des randonneurs.

La photo du jour : Castesardo

Sardaigne. Étape 4. Vignola Mare. 6 septembre 2016.

Départ 8:00
Arrivée 14:30
60 km et 700 m de dénivelé.
Beau temps un peu venteux.

Départ du camping sans se piquer aux cactus qui bordaient notre emplacement.
Direction le port pour retour sur la Sardaigne à Palau. 1er départ du matin à 8:15. Le ferry est au 1/4 plein. C'était tellement calme qu'à l'arrivée on ne s'est pas aperçu que tout le monde avait débarqué et que l'embarquement avait commencé. On est sorti un peu précipitamment pour éviter un aller retour imprévu.
A Palau, direction le capo Testa. Très joli. Beaucoup de monde mais personne en vélo. Puis retour et direction Vignola Mare.
Il fait chaud mais avec le vent c'est supportable. Un petit pique nique à l'abri des pins.
On est arrivé de bonne heure et on a eu le temps de faire une baignade, le camping est en bord de mer. L'exploit du jour : J'ai réussi à faire 2 mètres du bord avec des vagues.
La photo du jour : Le capo Testa avec la Corse en arrière plan.

Sardaigne. 3eme étape. Maddalena. 5 septembre 2016.

Départ 8 heures
Arrivée au camping 11:30.
48 km et 600 m de dénivelé.
Temps très chaud malgré des nuages et du vent

La chaleur nous a empêché de dormir toute la nuit. J'ai été dormir sur un transat 1 heure au bord de la piscine.

Départ du camping après un petit déjeuner léger fruit et barre de céréales. Direction nord vers le capo d'Orso. La route est belle mais passagère. On n'a pas pu aller jusqu'au capo d'Orso car le chemin était fermé par une barrière. Tant pis. On a pu voir le rocher qui a donné le nom au cap.
Puis direction Palau pour embarquer vers les îles de la Madeleine. Le ferry met 20 minutes pour traverser et il y a du monde. 2 îles principales : la Maddalena et Caprera. La 1ere est habitée la seconde est un parc national.
Sitôt le débarquement sur Maddalena on a été au camping pour s'installer, déjeuner et faire une sieste à l'ombre. Après la sieste on a fait le tour de Caprera en vélo. Beaux paysages, petites plages avec des rochers mais pas de baignade. Retour au camping via le supermercato pour acheter de l'eau car au camping elle n'est pas potable.
On a dîné au resto du camping. Il faut réserver c'est sympa et bon mais c'est une organisation à l'italienne mais c'est plaisant.
On n'a pas mis le double toit sur la tente on va voir si la chaleur est plus supportable.
La photo du jour : le rocher de l'ours

Sardaigne. Étape 2. Golfo Aranci - Cannigione. 4 septembre 2016

Départ de l'embarcadère à 13:15.
Arrivée à 16:30.
34 km.
370 m de dénivelé.

Départ sans soucis. Il fait chaud sur la route. Le temps de trouver ses repères et c'est parti.
La route qui part vers l'ouest est belle, passe dans la campagne et on arrive au golfo di Marinella.
Puis on remonte vers le nord. La route est passagère avec quelques montées. Il fait chaud et on décide de ne pas aller jusqu'à Porto Cervo ville des milliardaires qui ne paient pas d'impôts. On coupe pour aller directement au camping. Direction Arzachena. On arrive au camping sur la route de Cannigione. Bien, pas trop cher, piscine agréable, sanitaires pratiques. Il y a un resto sur place mais il n'ouvre qu'à 20 heures. Le temps de boire 2 bières pour bien se réhydrater après la chaleur ... Et resto très bien et sympa.
La photo du jour : le golfo di Marinella

Sardaigne. Étape 1. Bagneux - Golfo Aranci.

Objectif: faire la partie ouest de la Sardaigne à vélo et en couple avec une petite tente.
Départ Bagneux vendredi 2 septembre 19:30
Arrivée Golfo Aranci dimanche 4 septembre 13:15

Départ de Bagneux en vélo par la N20, puis Denfert Rochereau, boulevard Àragon et de l'hôpital jusqu'à la gare d'Austerlitz. Pour aller au train on peut se faire enregistrer avant pour aller directement à la voiture. Pas d'escalier dans la gare, on peut aller jusqu'à la voiture sans défaire les sacoches. Train couchettes de nuit. On n'est que 3 dans le compartiment avec un Canadien de Vancouver plus exactement de l'île de Vancouver. Ça lui fait un paquet de km mais il fait beaucoup de train et plus pour venir du Canada. Il arrivait de 3 semaines en Croatie.
Arrivée à la gare de Nice à 8:40 le 3 septembre. On ne dort pas très bien, ça secoue, il y a du bruit et il y en a qui ronfle ...
Une journée à visiter Nice ou Nizza pour les Italiens. Vieux Nice, parc Cimiez avec les arènes, église russe, promenade des anglais, le port, le tout en vélo et à pied.
Embarquement sur Corsica Ferries et départ à
22 heures au lieu de 20:45 et arrivée à 13:15 au lieu de 12:20. On a attendu avec 5 autres cyclistes. 1 fille pour la Corse et 4 pour la Sardaigne (2 Niçois qui accompagnaient 2 Québécois ). Ils n'ont pas été sympa avec les vélos, on a poireauté devant le devant le bateau pour laisser monter toutes les voitures. Mais après à bord c'est bien. On a mangé des pastas, of course et bu de la bière Corse Pietra. Le personnel est sympa. Ensuite on avait une cabine climatisée pour nous 2 et ce n'était pas trop bruyant même s'il y en a qui ronfle ... Pas de problème au débarquement tout le monde file sous le soleil.
A nous Sardegna.
La photo du jour : le Sardinia Reginia de Corsica Ferries. 

Étape 45 : Oulx - Briançon. 16 juin 2016.

J'avais pris la journée pour passer le col de Montgenevre et arriver à Briançon avant 16 heures. Mais j'étais arrivé avant midi. Temps couvert quelques gouttes mais cet après-midi gros orage et grosse pluie.
Départ 8 heures 30.
Arrivée 12 heures.
48 km avec 800 m de dénivelé.

Départ tranquille de l'hôtel à côté de la gare. C'est en arrivant à Briançon que j'ai appris qu'il y avait là des TGV pour Paris. Mais j'ai eu le plaisir de faire le col de Montgenevre à 1854 m. La montée n'est pas trop dure car régulière,  quand on a attrapé le rythme il n'y a plus qu'à pédaler. Une fois échauffés poignet et genou ont bien tenu sans douleur anormale.

C'était parfait jusqu'à l'arrivée à la gare. Mais c'est la fin d'une grève et le train de ce matin n'est pas arrivé à cause d'un problème. Il s'est arrêté à Valence et les gens sont arrivés en car. Le train ne peut donc pas repartir vers Paris puisqu'il n'est pas là. Après une proposition incertaine j'ai reculé mon départ pour Paris demain matin avec un changement à Valence ( pas super avec le vélo dans les escaliers ) arrivée 16:30.

Ce soir hôtel de la gare, ce n'est pas un hôtel de charme mais il est à 36 €.

Et c'est donc la fin de la randonnée. J'en suis très content. L'Italie est un beau pays avec plein de choses à voir, des vestiges qui font réfléchir sur l'histoire et des beaux paysages. Les Italiens sont très agréables et sympas. Par contre ce n'est pas un pays pour les vélos et  les routes sont très mauvaises. Il faudrait aussi qu'ils trouvent une solution aux déchets sur les routes et aux bennes poubelles.

Bilan :
5003 km
37750 m de dénivelé
Pas de crevaison même pas un regonflage
Une chute
Les 2 plus beaux sites : Rome, la côte amalfitaine puis les sites comme pise, Sienne, Paestum, Agrigento.
Le plus décevant : Crespi d'Adda.
Les regrets : Florence et Erice.

A l'année prochaine !!!

La photo du jour : le passage à 1854 m

Étape 44 : Viverone - Oulx. 15 juin 2016.

Journée mi plaine mi montagne avec un temps moyen mais pas de pluie. J'en ai eu assez la nuit dernière.
Départ 7 heures 30.
Arrivée 18 heures.
136 km et 1300 m de dénivelé.

Hier soir j'ai eu droit à un super orage avec pluie et vent. Et la pluie est restée après l'orage une bonne partie de la nuit. Je crois que dans le nord de l'Italie ils commencent à être saturés de la pluie. Ce matin j'ai plié la tente toute mouillée.

Direction Torino. La route est tranquille. Je ne visite pas la ville. Je file vers Susa pour me rapprocher le plus possible de Claviere afin de partager le dénivelé entre aujourd'hui et demain.

En plus comme le genou et le poignet sont douloureux j'ai pris un hôtel ce soir. Et puis j'ai eu peur d'avoir froid car Oulx est à 1200 m.

La photo du jour : pour les supporters de la Juventus de Turin

Étape 43 : Milano - Viverone. 14 juin 2016.

Temps moyen mais sans pluie. Journée avec surprises (culture du riz et Novara) et première chute avec des écorchures seulement. Je remercie le chauffeur de Sermat qui a fait demi-tour pour m'aider et m'a quasiment soigné la main gauche. Graziemille.
Départ 8 heures.
Arrivée 17 heures 30.
123 km et 350 m de dénivelé.

Départ de l'hôtel Doré pour visiter le centre historique de Milan. C'est une belle ville dans l'ensemble et pas seulement le centre. Celui-ci se compose de la cathédrale et ses alentours d'une part et du château ducal d'autre part. La cathédrale est magnifique et fait penser à celle de Strasbourg en plus plus clair. Le château est impressionnant et est occupé par un musée. C'est bien et ça vaut un week-end surtout qu'il y a des concerts toutes les semaines et les activités culturelles ne manquent pas.

Puis direction Magenta. Moyen je n'ai pas vu de monument à la gloire de nos despotes français mais la ville est jumelée à une ville française qui s'appelle Magenta aussi. Pour les amateurs j'étais passé hier juste avant Milano à Gorgonzola.

La route est plate dans la plaine. Cette dernière comporte des canaux et de l'irrigation pour la culture du riz. J'ai vu des rizières sur plus de 80 km !! Plus qu'en Camargue. Et il y a plein d'oiseaux,  tous les échassiers sont là les pattes dans l'eau.

Puis c'est Novara. J'y ai fait ma pause déjeuner et j'ai trouvé une jolie ville très curieuse mais sympa. A faire à l'occasion,  très belle église et joli centre avec arcades.

Passage à Vercelli. Moyen. Puis direction Viverone pour le camping qui est au bord du lac éponyme. C'est très serein. On n'entend que des oiseaux.

La photo du jour : la porte du château ducal de Milan.

Étape 42 : Sirmione - Milano. 13 juin 2016.

Beau temps toute la journée mais route moyenne.
Départ 7 heures 30.
Arrivée 18 heures 30.
146 km et 250 m de dénivelé.

Départ avec la visite du centre historique de Sirmione. Un beau château une belle petite église c'est bien. En plus le château est à l'extrémité de la presqu'île et donne un beau panorama sur le lac de Garde. Cette ville avec celle juste à côté Pescheria del Garda sont vraiment très sympa.

Puis direction Brescia. Il y a effectivement une grande église et un château mais les 2 ne sont pas très beaux. Ça ne vaut pas le détour !

La route n'est pas agréable comme toutes celles de la journée. Il y a beaucoup d'agglomérations et beaucoup de circulation avec des gros camions. Bref rien pour plaire en bici.

Puis Crespi d'Adda. Là c'est très curieux. C'est une famille riche qui a construit fin 19 eme et début 20 eme une filature, des maisons pour les ouvriers,  une église et un château. Le tout à été classé au patrimoine mondial de l'Unesco. Ce n'est pas très beau, l'église est une copie, le château pas original bref il s'agit de conserver l'histoire d'une famille qui a été au gouvernement italien. Ça ne vaut pas le détour.

Puis direction Milano. Je pensais m'arrêter avant puis quite à prendre un hôtel autant avancer. Je verrai le centre historique de Milan demain.

La photo du jour : le château de Sirmione.

Étape 41 : Ferrara - Sirmione. 22 juin 2016.

Journée d'orages qui se termine bien. Il a fait beau après 14 heures.
Départ 7 heures 30.
Arrivée 17 heures 30.
138 km et 350 m de dénivelé.

Départ du camping le ciel était déjà couvert. A 5 km il pleuvait, puis c'était les orages ou les 2. Mais j'ai réussi à m'abriter pour les 2 plus grosses averses ce qui fait que j'ai séché au fil des éclaircies.

Comme d'habitude il faut naviguer pour éviter les routes interdites.

De Ferrara à Verona c'est la plaine du Pô bien plate avec des canaux et des cultures maraîchères comme hier.

J'ai vu des pêcheurs comme dans le marais mais je ne sais pas s'il y a des anguilles et des grenouilles. Pour répondre complètement à la CampagneSauvage la meilleure bière italienne est la Moretti, après c'est la Peroni puis les autres très moyennes. Ce qu'ils font de bien aussi en dehors des pâtes et pizzas c'est les légumes grillés. La CampagneSauvage a-t-elle toujours mon vélo ou a-t-elle repris son vélo électrique ?

Pause déjeuner à Bovolone qui a 2 églises mitoyennes, étrange.

A Verona il n'y a que le centre qui est beau, le reste c'est moyen. Le centre est comme une place triangulaire avec une citadelle sur un côté,  des arènes (petit colisee) sur le 2 ème et un ensemble d'immeubles anciens très colorés sur le 3 ème avec un petit parc au milieu. Il y a un centre commercial à la citadelle et un théâtre dans les arênes. Bien.

Direction camping sur le Lac de Garde à Sirmione. On dirait le lac d'Annecy. Très cher et prout prout !!

La photo du jour : l'arena di Verona

Étape 40 : Cesenatico - Ferrara. 11 juin 2016.

Belle journée dans le marais de l'estuaire du Pô. Temps couvert mais pas de pluie.
Départ 7 heures 30.
Arrivée 17 heures 30.
122 km et 170 m de dénivelé ! !

Départ du camping à la recherche d'une route pour Ravenna. Il y a la route directe et mon GPS me renvoie toujours sur elle mais elle est interdite aux vélos. Enfin on y arrive quand même.

Ravenna est une ville assez sympa avec un grand centre pietonné. Forcément des églises dont une toute carrée.

De Ravenna à Ferrara c'est un marais drainé par des canaux.  Le marais poitevin quoi ! Le marais est encadré par le delta du Pô. Il y a beaucoup de cultures maraîchères et fruitières.

La route est plate, les ponts font le dénivelé ! !

A noter la ville d'Argenta avec une église celle - là toute ronde.

Ferrara est une ville magnifique enfin surtout le centre historique. Une église et un château et tout le reste autour. L'intérieur de l'église est plutôt moche mais l'extérieur est splendide avec des échoppes tout le long style moyen -âge. Le château est énorme et très joli aussi du style moyenâgeux. Tout est bien entretenu et restauré. Je crois que le centre est au patrimoine mondial de l'Unesco. Enfin il le mérite largement. A voir et visiter.

Direction le camping municipal. Tout est correct, pas de resto mais un distributeur de boisson et une machine à café.

La photo du jour : le marais

Étape 39 : Urbino - Cesenatico. 10 juin 2016.

Belle étape de montagne mais avec de la pluie.
Départ 7 heures 30.
Arrivée 17 heures 30.
104 km et 1310 m de dénivelé.

Départ du camping avec un temps couvert. Forcément rien n'avait séché et je suis reparti un peu humide.

Finalement j'ai fait la visite d'Urbino. Et c'est bien, ça vaut le détour.  Ville classée au patrimoine mondial de l'Unesco, elle est toute en brique. Les monuments sont occupés par des grandes écoles ( comme à Perugia). Je trouve ça bien.

Puis je suis parti en direction de San Marino la plus vieille république d'Europe mais aussi un des meilleurs états pour les dispositifs d'évasion fiscale et autres trucs pour riches. En fait le centre historique de la ville classé au patrimoine mondial de l'Unesco n'est pas si extraordinaire que ça.  Je suis un peu déçu car tout le dénivelé s'est passé entre Urbino et San Marina soit en gros 50 km. Je dirai que ça n'en vaut pas l'effort ni la pluie supportée sur ce trajet. La ville nouvelle n'est pas super non plus je m'attendais à un style Monaco.

Puis direction Rimini pour voir la fameuse plage. C'est vrai qu'elle est très grande (Royan ou la Baule) mais elle complètement aménagée avec des jeux et des parasols.

Puis recherche d'un camping et j'ai atterri à Cesenatico.

La photo du jour : la basilique de Urbino.

Étape 38 : Perugia - Urbino. 9 juin 2016

Étape de montagne avec un temps pluvieux et une route dégradée.
Départ 7 heures 30.
Arrivée 16 heures.
109 km et 1400 m de dénivelé.

Départ du camping avec un temps couvert. Direction nord. 10 minutes après il a commencé à pleuvoir. Puis ça été une suite ça tombe ça tombe pas comme à la montagne quoi !!

La route aurait pu être sympa s'il n'y avait pas eu ce temps. J'ai fait la pause déjeuner sous un pont pour être à l'abri.

Passage par Maestrello,  Pierantonio, Campo Reggiano, Pontericcioli, Cagli,  Acqualagna, Fermignano.

La destination était Urbino. Je suis passé à une montee, la ville était à moitié dans le brouillard et sous la pluie. J'ai pris la douche alors que j'avais séché, 2 km avant le camping. La visite d'Urbino sera pour une autre vie.

Il pleut sans arrêt et le gérant du camping m'a proposé de mettre la tente sous l'auvent d'un bungalow. Comme ma tente est déjà trempée de ce matin ce sera sans tente. Heureusement il y a resto sur commande au camping. Je ne ressors pas.

Et à quand un rallye des princesses en vélo ?

La photo du jour : un emplacement de camping un peu spécial.

Étape 37 : Assisi - Perugia. 8 juin 2016.

Journée de visite avec peu de km mais du dénivelé. Beau temps jusqu'à 16 heures puis ça s'est couvert et il tombe des gouttes de temps en temps avec de l'orage.
Départ 8 heures.
Arrivée 17 heures 30.
51 km avec 800 m de dénivelé.

Bon petit déjeuner pour partir. J'étais le seul client.
Direction Assise, ça monte.

Assise est une très belle ville qui vaut le détour. Classée au patrimoine mondial de l'Unesco, tout est beau, bien entretenu ou bien restauré. Vraiment c'est bien. Il y a un max d'église mais le top c'est bien l'église de San Francesco. Elle est sur 3 niveaux, la basilique niveau supérieur, celle au niveau inférieur et la crypte où se trouve le tombeau de San Francesco.
Il y a aussi le château du Rocca, château médiéval transformé en musée très bien restauré,

Puis direction Perouse. Il n'y a que 20 km entre les 2 villes. Et ça monte. La ville vaut le détour mais elle est nettement moins bien que Assise. Là aussi une église et un château.

Puis c'est le camping. Moyen et cher parce qu'il a une piscine.

La photo du jour : l'entrée dans la ville d'Assisi.

Étape 36 : Lido di Fermo - Assisi. 7 juin 2016.

Belle journée. Une super averse d'orage de montagne et beau temps.
Départ 8 heures.
Arrivée 19 heures.
141 km et 1100 m de dénivelé.

Départ du camping direction Citivanova pour prendre la route vers l'intérieur. Le problème c'est qu'il faut encore éviter la grande route interdite aux cyclistes.

Passage à côté de Macerata puis c'est Tolentino  (bien), Muccia.

Arrivé au niveau du mont Igno (1436 m) la route passe le col à 850 m. Juste après il y a une fontaine ouf ! Je rencontre ici 2 coureurs qui me demandent s'il pleut plus bas. Je leur dis non et je regarde derrière moi. Il y a des trombes d'eau qui tombent. Juste le temps de boire un peu et de partir me mettre à l'abri à une station service 200 m plus loin. L'averse a duré une demi heure. Heureux concours de circonstances sinon l'averse me rattrapait en route.

Je visait un camping à Spello juste après Foligno mais ils n'acceptaient que les camping-cars. Le plan B c'était le camping d'Assisi mais il fallait monter encore 200 m alors je me suis arrêté à un hôtel à 5 km d'Assise.

La photo du jour : l'hôtel Victor Centre 35 € très bien. Je suis le seul client ! !

Étape 35 : Ortona - Lido di Fermo. 6 juin 2026.

Belle journée avec un temps couvert et des orages mais j'ai évité toutes les averses.
Départ 8 heures.
Arrivée 17 heures 30.
130 km et 550 m de dénivelé.

Direction nord ouest le long de la côte adriatique. C'est comme hier.

Passage par Termoli puis Pescara. Rien de spécial. Il y a une plage tout au long de la côte. La plage est toujours protégée par des barres rocheuses de 100 m espacées de 20 m. Ça semble efficace car le sable reste en place.

Entre Pescara et Montesilvano les plages sont couvertes de parasols, c'est dommage car les plages sont belles et grandes.

San Benedetto rien de spécial.

Puis c'est la montée sur Fermo. On retrouve enfin une ville ancienne perchée sur un rocher. Très bien mais ça monte dur sur 6 km. La ville vaut le détour. Il y a de belles églises, un beau musée et un joli théâtre. 

Et c'est le camping. Comme la majorité des campings sur la côte il est à côté de la voie ferrée. Mais le reste est bien.

La photo du jour : Fermo en arrivant

Étape 34 : Torre Mileto - Ortona. 5 juin 2016.

Belle journée sur la côte malgré une averse d'orage. Le temps reste incertain, il est souvent couvert mais il fait bon.
Départ 7 heures 30.
Arrivée 17 heures 30.
142 km et 650 m de dénivelé.

Départ du camping en passant par le bistrot du coin pour un café mais il est fermé. Ça me permet quand même de capter le wifi.

Direction Termoli. La côte est pas mal mais plate sans grand intérêt. Il y a des campings et des hotels mais beaucoup sont encore fermés. Il y a du monde sur les plages aujourd'hui c'est dimanche.

Par contre il y a beaucoup de cultures maraîchères et tout le monde était au boulot ce dimanche matin. Beaucoup bêchaient à l'ancienne comme je l'ai fait il y a quelques années. Et pas de serre par ici, tout au soleil, c'est bien.

Termoli, bon ça ne vaut pas le détour.

Après la côte est moins plate jusqu'à Ortona où se trouve le camping. Celui-là est ouvert et il est bien sûr tous les points wifi, resto, douche, emplacement, site.

La photo du jour : les gardes côtes ont embauché un goéland pour surveiller les pêcheurs de l'estuaire di fiume Sangro (regardez bien)

Étape 33 : Mattinata - Torre Mileto. 4 juin 2016

Belle journée de montagne et de mer avec beau temps.
Départ 7 heures 30.
Arrivée 16 heures 30.
102 km avec 1200 m de dénivelé.

Départ du camping avec le mec de la réception qui voulait absolument faire marcher son ordinateur pour me faire une facture, le sketch drôle.

Direction la montagne du Gargano avec son parc naturel. Le petite montagne qui doit culminer dans les 700 m. Donc au matin à 8 heures grimpette de 650 m. C'était vraiment une belle balade. Pas de circulation. Des oliviers puis des chênes plus haut avec vue sur la mer. Il y a plein de GR sympa dans ce parc. Puis descente sur la mer à Peschici.

La côte est très touristique mais c'est une suite un peu de villes fantômes. Presque tout à l'air fermé.
Les plages sont en général avec du sable blond.

J'ai pris ensuite une bande de terre avec une route entre la mer et le lac de Varano. Pas vu grand chose car du côté mer il y a une réserve naturelle et côté lac des propriétés privées. Peu d'accès côté mer et aucun côté lac.

Le camping se trouve à Torre Mileto,  il a dû ouvrir aujourd'hui. Rien pas de wifi ni resto ni de magasin d'alimentation ouvert dans le village.

La photo du jour : la plage de Torre Mileto qui est assez grande pour une plage de l'Adriatique .

Étape 33 : Bari - Mattinata. 3 juin 2016

Bonne journée avec un temps couvert, des éclaircies et de la pluie.
Départ 8 heures 30.
Arrivée 17 heures 30.
116 km et 400 m de dénivelé.

Départ du camping direction le nord. Passage à Molfetta, Bisceglie, Trani et Barletta, 4 petites villes du bord de mer plutôt sympathiques avec un front de mer et des zones piétonnes.

Après c'est Margherita di Savoie.  Avec un tel nom je m'attendais à une super ville avec un beau château, hélas mais elle reste agréable. C'est la porte d'une grande saline avec plein d'oiseaux flamand rose, heron blanc, aigrette, etc mais ils ne se laissent pas approcher.

Puis Manfredonia. Il y a une très belle église du 11 ème siècle Chiesa di Santa Maria Maggiore. C'est une petite église d'un style très original en carré et que j'ai trouvé très beau. Elle est à côté de vestiges d'une abbatiale du 6 ème. Et sur ces vestiges Edoardo Tresoldi un artiste italien a recréé en mode transparent une partie de la structure pour montrer la partie disparue. C'est très réussi.

Le camping à été difficile à trouver car la plupart sont fermés. J'ai passé par un tunnel de 1600 m interdit aux cyclistes mais comment faire quand on arrive dessus sans alternative.

La photo du jour : la Chiesa di Santa Maria Maggiore (la partie reconstituée à gauche se marie très bien avec le ciel gris)

Étape 31 : Matera - Bari. 2 juin 2016.

Bonne journée avec un temps couvert, des belles eclaircies et de la pluie d'orage. Il fait chaud, en ce moment il pleut mais il fait 28.
Départ 7 heures 30.
Arrivée 17 heures 30.
113 km et 700 m de dénivelé .

Départ du camping en me faisant encore attaquer par les mouches et les moustiques. Sales bestioles !

Passage par un belvédère avec une vue sur Matera puis direction la ville elle-même.
Cette ville est classée au patrimoine mondial de l'Unesco non pas pour ses monuments mais pour ses habitations un peu troglodytes et à moitié construites et ses petites églises rupestres. La ville est dans un ravin spectaculaire et ça donne un effet assez curieux. Il faut dire que c'était plutôt insalubre mais ce n'est que dans les années 1950 que les gens ont été évacués et relogés.

Les églises rupestres sont petites et sobres. On en compte plus de 130 dans la ville et ses alentours immédiats.

La ville et ses alentours ont été habités depuis la préhistoire à l'âge de pierre.

Il y a un château et des églises qui ne présentent pas un grand intérêt. Le parc du château n'est pas entretenu et c'est un dépotoir.

Après la visite de la ville, direction le camping à San Georgio au sud de Bari. Pas top et 22€ la nuit !! Alors je suis reparti pour un camping au nord de Bari. Ça m'a permis de visiter. Bari est assez jolie avec un beau front de mer et de belles zones piétonnes mais elle n'a rien d'extraordinaire.

C'est jour férié et tout est fermé. J'ai juste trouvé 1 kg de pèche sur la route pour déjeuner et des cerises en chemin.

Le camping est plutôt du genre populaire italien , les camping-cars étrangers ne sont pas majoritaires. Il y a plein de tentes clouées au sol sur du carrelage.

La photo du jour :  Matera vue du belvédère

Étape 30 : Sibari - Matera. 1er juin 2016.

Journée de transition avec un temps couvert toute la journée et quelques gouttes de pluie le matin. Bon anniversaire à Matthieu.
Départ 7 heures 30.
Arrivée 17 heures 30
142 km et 970 m de dénivelé.

Départ du camping sans soucis direction nord.

Même route qu'hier au début et j'ai rencontré un couple de Hollandais en vélo qui faisaient à peu près le même circuit que moi mais en partant du Piémont et ils devaient s'arrêter à Bari pour rentrer en avion.

Au bout d'une trentaine de km la route passe à 4 voies et est interdite aux vélos. Je n'ai pas réussi à l'éviter et sur 50 km à faire j'en ai fait à peu 35 sur cette route. Pas de solution.

A Metaponto, direction Matera et la fin du parcours a été une montée sur 10 km. Matera est à 400 m et le soi-disant camping est à 430. Comme j'étais un peu fatigué je n'ai pas visité la ville et je suis allé directement au camping. Je visitera demain. Seulement le camping est nul, pas d'eau chaude et plein de mouches et moustiques. Comme il fait frais la douche attendra demain si ...

Et rien à voir sur la route à part un château médiéval transformer en resto et des gorges avec une petite rivière.

La photo du jour : le camping.

Étape 29 : Crotone -Sibari. 31 mai 2016.

Journée chaude de transition.
Départ 8 heures.
Arrivée 16 heures 30.
133 km et 450 m de dénivelé.

Départ du camping sans rien payé avec leur accord. En fait le camping n'a pas été nettoyé depuis le mois de septembre passé.

Il fait très chaud, déjà à 8 heures du matin 26 °. En début d'après-midi sur la route il a fait 36, route au soleil mais thermomètre à l'ombre.

La route est la même qu'hier SS106. Pas très intéressante et les villes plutôt touristiques, beaucoup d'hôtels et de villages vacances mais c'est le désert. Crotone la plus grosse ville est de la même sorte, beaucoup d'équipements mais pas de touristes. Sur la route il y a beaucoup de bâtiments arrêtés avant la fin de construction. La crise de quand ?

Arrivé au camping, ouf enfin un camping normal ouvert avec un peu de monde, propre et de l'eau chaude et .. des moustiques !

La photo du jour : la plage du camping avec du sable pas encore bien blond.

Étape 28 : Bianco - Crotone. 30 mai 2016.

Journée pour avancer avec beau temps.
Départ 8 heures.
Arrivée 18 heures 30.
174 km et 750 m de dénivelé.

Départ de l'azienda de Donna Beatrice 95 ans avec un petit déjeuner au petits soins, tout fait maison. Des gâteaux au chocolat,  au miel, à la confiture, du pain biscotte beurre et confiture, oeuf, fruit, café. On m'a emmené goûter dans le jardin des mûres blanches, rouges et noires avec des goûts très voisins. Il a fallu que je prenne en cadeau 2 citrons et une orange. Très gentils tous.

Direction le premier camping direct à 130 km. C'est juste une aire pour les camping-cars pas autorisé aux campeurs. Alors je continue. La route est en bord de mer. En fait c'est toujours le même schéma : montagne, une zone plate ou presque,  la route, la voie ferrée,  une zone nature puis la plage et la mer. Ici il y a de vraies plages avec du sable blond partout.  C'est la 1 ère fois en Italie où c'était plutôt l'exception.

Le camping suivant est beaucoup plus loin, d'où les km. C'est le plus pourri d'Italie au capo Colonna le camping Fieri. A éviter. Sale pas d'eau chaude. J'étais prêt à me laver dans la mer quand évidemment quelqu'un est arrivé. Mais pas plus de solution et j'attends toujours la personne qui doit ouvrir une douche à eau froide et mettre l'électricité. Donc ce soir c'est lavage à un robinet d'eau froide. On verra demain.

La photo du jour : l'agriturisma de Donna Beatrice.

Étape 27 : Sant' Alessio Sicula - Bianchi. 29 mai 2016

Journée  tranquille avec des nuages le matin et beau temps à partir de 10 heures.
Départ 7 heures 30.
Arrivée 18 heures.
141 km et 800 m de dénivelé.

Départ direction le ferry de Messina. La route est calme c'est domenica et il y a les cyclistes du dimanche comme en France et ça tchatche !! Ils ont toujours un mot quand ils me doublent que je ne comprend presque jamais.

Arrivé à Messina j'ai confondu la gare maritime avec l'embarquement du ferry pour Villa San Giovanni. Comme je ne reconnaissais pas la gare d'arrivée de l'autre jour je me suis fait expliquer le chemin et j'ai compris cette fois. Au quai du port il y avait 2 énormes paquebots avec plein de touristes éparpillés. Ils doivent ensuite faire des excursions en car en Sicile car à Messina il n'y a pas grand chose à voir.

Arrivée au ferry, comme l'autre jour le vélo c'est 3 € pas très cher. J'embarque direct et je vais prendre un petit café. Pour avoir un petit café ici il faut le demander lungo sinon tu as à peine 1 cm de jus dans le micro gobelet. Pour le petit déjeuner je demande un américain c'est un double lungo.

La traversée est belle il fait beau. Adieu Sicilia. Débarquement et direction Reggio di Calabria. La ville est sympa et agréable enfin surtout le front de mer. Il y a de beaux arbres et c'était la fête des sports avec plein de démonstrations. Il y avait une démo de zumba trop drôle.

Petite pause déjeuner en bord de mer un peu au sud de Reggio et presque en face de L'Etna.

Après la route et les villes traversées sont presque sans intérêt. J'arrive au camping prévu, nul. Je continue le suivant etait pire et après ils étaient fermés. J'ai hésité à prendre le camping nature mais j'ai eu peur des moustiques. Alors j'ai pris un agriturisma. C'est aussi cher que l'hôtel mais on mange local et selon la tradition avec les 10 antipastis qui représentent chacun une entrée composée, puis les pastas, puis le plat de viande.

La photo du jour : les bateaux entre la Sicile et la côte au sud de Reggio di Calabria

Étape 26 : Catania - Sant'Alessio Sicula. 28 mai 2016.

Étape de repos mais le dénivelé était plus important que prévu. Beau temps mais un peu couvert.
Départ 9 heures.
Arrivée 16 heures 30.
67 km avec 800 m de dénivelé.

Départ du camping tranquille et des courses pour le midi. J'ai hésité à prendre la direction de l'Etna. Puis il était dans la brume et je n'aurai jamais pu monté en haut. Il faut monter à 1200 m puis prendre les moyens proposés et terminer à pied. Comme j'ai perdu hier ma veste miracle qui fait pluie et froid je n'avais pas les moyens.

Donc direction Taormina.

Le bord de côte après Catania est très touristique,  c'est les rivieras qui se suivent. C'est étonnant car il n'y a pas de plage, seulement des rochers de lave noirs. Mais les grands hôtels se suivent avec les restos etc comme dans tous les coins du monde.

Sur la route on trouve toujours comme tout autour de la Sicile des tours anciennes de surveillance. Elle paraissent dater du 16/17 eme siècle vu le style et souvent bien entretenues voire parfois privees.

Arrivé à Taormina, le bord de mer est très sympa par contre pour voir la ville et le théâtre grec il faut monter dur. J'ai dû pousser le vélo comme hier. J'étais trempé en arrivant en haut. J'ai fait ma pause déjeuner à l'ombre et j'ai récupéré un peu.

La ville est perchée très sympa mais trop touristique à mon goût. Le théâtre grec est utilisé pour les concerts. C'est bien je trouve mais pour les photos c'est moins bien. En tout cas c'est un beau théâtre. L'ensemble vaut le détour. Mais il n'y avait que moi pour y monter en vélo. Il y a des navettes et des bus.

Puis direction camping. Je n'ai pas trouvé de camping proche de Messina pour prendre le bac demain. Il faut que je parte tôt.

La photo du jour : le théâtre grec de Taormina et la baie de Taormina.

Étape 25 : Siracusa - Catania. 27 mai 2016.

Beau temps chaud mais journée bien ratée sur tous les sites prévus.
Départ 7 heures 30.
Arrivée 17 heures.
98 km et 1050 m de dénivelé.

Départ du camping comme prévu avec la fermeture du portail et la clé dans la boîte aux lettres pour aller voir le site archéologique de Syracuse. C'est trop tôt et il faut attendre au moins 1 heure. Il y a un théâtre grec et un romain mais je n'ai rien vu sauf les cartes postales ! !

Puis direction Pantalica dans la montagne. Il y a un beau site naturel avec des grottes et des sépultures.  J'arrive dans la vallée et à l'entrée du site je ne peux pas passer car il faut un passe pour le vélo. Le gardien me propose d'y aller à pied mais ça fait 13 km et il faut revenir. Et pour le passe il faut monter à Sortino. C'était tellement raide que j'ai poussé mon vélo pendant 1 heure 15 pour 5 km. Pas question de redescendre pour remonter ensuite.

Alors tant pis direction Carlentini par la petite route de montagne qui monte bien quand même. Le site archéologique est seulement signalé en début de ville et comme Lentini et Carlentini se touchent, je n'ai pas trouvé le site.

Bon enfin il faisait beau, j'ai fait une belle route.

Arrivé à Catania, la ville est une station balnéaire très touristique avec au sud de la plage et au nord des gros rochers noirs. Le camping est presque plein, en été ça doit être blindé.

La photo du jour : la pause

Étape 24 : Ragusa - Syracusa. 26 mai 2016.

Bonne journée, beau temps pas trop chaud avec un petit vent et des belles villes.
Départ 8 heures 30.
Arrivée 18 heures.
106 km et 900 m de dénivelé.

Départ de l'hôtel pour aller visiter la vieille ville historique de Ragusa. C'est vraiment très bien, ça vaut le détour d'hier. La ville est perchée dans un creux !! Un peu comme Tolède en Espagne. Elle est difficile à parcourir en vélo car ça monte dur. J'ai été étonné de ne pas voir de touristes alors que c'est très bien et classé à l'Unesco.

Puis direction Modica, la route est une belle route de montagne. Modica est bien aussi, ville typique avec 2 églises monumentales.

Puis Ispica, c'est beaucoup moins bien mais c'est mieux quand même que les villes d'hier.

La route est plus plate et les terres très cultivées.  L'orge est déjà moissonnée
.
Rosolini et Noto très moyens par contre la vallée de Noto s'annonçait très bien mais ça montait dur et au moment le plus chaud. Alors marche arrière.

Puis Syracusa. Je suis un peu déçu par la ville historique c'est gentillet pas plus. Demain je fais le tour du site archéologique greco-romain.

Le camping est rustique mais il y a de l'eau chaude. Pas de wifi ni de resto ni de service.

La photo du jour : le Duomo della basilica San Georgio à Ragusa.

Étape 23 : Agrigento - Ragusa. 25 mai 2016.

Journée un peu ratée mais avec un beau soleil et un peu de vent.
Départ 8 heures 30.
Arrivée 19 heures 30.
155 km avec 1500 m de dénivelé.

J'étais prêt avant 8 heures mais pour la sortie il a fallu attendre ! ! Grrr. En plus, arrivé devant la vallée des temples je veux faire une photo avec le soleil du matin et je me rends compte que j'ai laissé mon appareil en charge au camping. Retour !!

Direction Pizza Amerina. Au bout de 10 km, route interdite aux cyclistes et même au moins de 250 cc. Retour !!

Alors j'abandonne la villa Casale et Piazza Amerina,  2 sites classés par l'Unesco. Et je vais au site suivant Ragusa. La route n'est pas très belle. C'est une zone industrielle  (ciment et raffineries) et agricole. Il y a des serres pour toutes sortes de culture  (melon, pastèque, tomate, raisin de table, artichaut, et j'en passe sûrement ).

Toutes les villes ne sont pas intéressantes Ticata, Gela, Vittoria, Comiso.

Arrivé à Comiso, je me fais courser par un sale cabot et je prends une mauvaise direction sans m'en apercevoir et mon GPS était planté. Résultat j'ai fait 15km en plus dans une mauvaise direction avec du dénivelé. D'où l'arrivée tardive et les km en plus. Alors direction hôtel pour récupérer.

La photo du jour : l'hôtel restaurant Kroma de Ragusa (rien de mieux ! !)

Étape 22 : Menfi - Agrigento. 24 mai 2016.

Bonne journée avec ciel bleu pas trop chaud.
Départ 8 heures.
Arrivée 17 heures.
86 km avec 1000 m de dénivelé.

Départ du camping le premier comme d'habitude.
A travers des petites routes pas sur la côte on voit mieux les cultures. Ici c'est oliviers, vignes, oranges, citrons comme sur tout le sud de l'Italie. Le gouvernement donne des aides au bio mais j'en vois plein qui traitent. Paris ne s'est pas fait en un jour...

Passage à Scaccia,  tres moyen, ne vaut pas le détour. Le centre ville est bien ancien mais du 15 ou 16 ème siècle ce qui ne fait pas très ancien par ici. En plus les bâtiments ne sont pas très bien conservés et mis en valeur. Enfin c'est bien en passant.

Puis c'est la grande route qui ne traverse pas beaucoup de village et j'arrive direct à la valle dei templi. Le site n'est pas bien signalé mais ça vaut le détour. C'est super.

La ville est fondée vers 600 avant JC par des colons grecs de Rhodes et de Crête. Elle atteint sa prospérité vers -500. Puis c'est la victoire sur Carthage qui amplifiera sa notoriété. Mais parmi les ruines il ne reste qu'un temple avec toutes ses colonnes. Je crois que Paestum s'est mieux conservé avec le temps.

La photo du jour : le templi della concordia  ( le mieux conservé )

Étape 21 : Valderice - Menfi

Journée un peu ratée à cause du vent du matin.
Départ 7 heures 30.
Arrivée 17 heures.
119 km pour 584 m de dénivelé.

Comme j'avais mangé 3 fois hier et que j'étais en forme je voulais monter jusqu'à Erice site classé au patrimoine mondial de l'Unesco. Seulement il y a avait un fort vent avec des rafales à tel point que je ne pouvais pas rouler d'une façon sûre. Alors j'ai pris le plan B direction Trapani pour prendre le télécabine avec le vélo et redescendre tranquillement. Mais le télécabine ouvre tous les matins à 8:10 sauf le lundi à 13 heures. Alors tant pis je ne peux pas attendre une demi-journée et j'ai fait la visite de Trapani. Ville sympa avec son port de pèche mais rien de super.  En descendant de la station de télécabine je suis passé rue Luigi Settembrini car c'était sur mon chemin. Bises aux batailleurs !!

Puis direction Marsala. Pas beau et rien à voir. Il y a le vin qui se laisse boire. En tout cas après Marsala le vent s'est calmé presque complètement.
Passage par Mazara del Vallo ausi moche que Marsala

Pour ne pas rater totalement la journée je me suis dit que j'allais avancer un peu plus loin que prévu. C'est comme ça que je me retrouve au camping La Palma en bord de mer sur Menfi. Camping sympa mais resto fermé. Il y a quand un bar et une alimentation avec des produits locaux bio. J'ai même eu un échantillon d'huile d'olive du coin.

Je ne savais pas que LaCampagneSauvage était connectée !! C'est nouveau.

La photo du jour : la Torre di Ligny de Tripani. 

Étape 20 : Palermo - Valderice. 22 mai 2016.

Journée chaude qui n'a pas incité à la grimpette.
Départ 8 heures.
Arrivée 15 heures.
85 km et 900 m de dénivelé.

Départ de la réception camping où j'ai retrouvé ma trousse de toilette perdue la veille. Hier soir resto tagliatelles aux moules et pétoncles.

Direction Segesta mais arrivé à Alcamo Marina il fait chaud et ça monte dur pour aller à Segesta alors changement de plan et direction camping de Valderice en continuant sur Castellammare del Golfo. J'ai hésité à aller au capo San Vito l'extrémité ouest de la Sicile mais non trop chaud.

Quand je suis arrivé au camping il y avait une fête d'un club de moto de Trapani.  Ils m'ont invité à redéjeuner alors j'ai eu droit à une salade d'olive, des pennes à la sauce tomate basilic avec 2 saucisses et une salade de fruits. Et j'ai tout mangé avec un petit vin local. A la fin ils avaient des prix à distribuer et j'ai eu droit à l'ultime prix du cycliste qui avait fait le chemin de Nice jusqu'à eux. Super ambiance. Après j'ai fait une petite sieste.

La photo du jour : Le bord de mer de Valderice à côté du camping.

Étape 19 : Campofelice di Roccella - Palermo. 21 mai 2016.

Bonne étape avec un début de chaleur à Palerme.
Départ 8 heures.
Arrivée 17 heures 30.
101 km avec 950 m de dénivelé.

Départ du camping où les ouvriers étaient au boulot et direction ouest.

Passage par Termini Imerese. Je suis monté à pied par les escaliers jusqu'à l'église mais rien d'extra. J'ai laissé mon vélo sous la surveillance d'un marchand ambulant d'oeufs et de fromage. Il avait une petite charrette à pousser et criait à tue-tête dans la rue. En revenant il était parti forcément.

Puis route sur Palerme. Les routes sont très fleuries un peu comme sur la côte d'Azur. En arrivant on passe par le port. C'est moche comme tous les ports. La ville est mieux avec de grandes avenues ombragées. Il y a plusieurs monuments qui valent le coup dont le palais de Normandie ou palais royal d'Orléans. Il faut réviser je ne me souviens plus quel duc français était aussi roi de Sicile.

Après je suis allé voir l'église et le palais de Monreale. Très beaux ainsi que les alentours. On y a une vue complète de Palerme.

Puis direction camping au nord de Palerme en bord de mer. Camping ouvert et normal. J'y ai trouvé un cycliste américain qui a pris quelques mois pour faire un tour en Europe. Il est arrivé à Barcelone, puis a acheté son vélo à Toulouse. Il fait du bateau et du train. Il est arrivé en bateau de Livorno à Palermo direct.

La photo du jour : Monreale

Étape 18 : Torrenova - Campofelice di Roccella. 20 mai 2016

Journée tranquille avec un temps presque comme hier, couvert avec pluie le matin et soleil l'après-midi mais avec un fort vent de face.
Départ 8 heures.
Arrivée 16 heures.
97 km avec 650 m de dénivelé.

Départ de l'hôtel avec un petit déjeuner léger café italien avec un petit croissant. Direction ouest sur la côte.

Rien de bien particulier jusqu'à Santo Stefano di Camastra où il y a beaucoup de vendeurs de céramiques. Comme la ville décore aussi avec la production locale c'est assez réussi.

Arrivé à Cefalù, classé au patrimoine mondial de l'Unesco j'ai découvert une ville avec plein de petites ruelles à l'italienne mais sans vraiment de charme et faites pour l'achat des touristes. Il y a une église du 15 ème siècle qui n'est pas très belle mais qui a des beaux vitraux mais modernes qui ne vont pas bien avec le style. Bref j'ai été déçu.

Reprise de la route vers le camping et miracle il est ouvert mais très cher et aucun équipement en bon état, tout est en travaux. Je regrette l'hôtel d'hier 40€ la demi pension et là 17€ pour un bout de terrain, une douche tiède à durée très limitée et pas de wifi.

La photo du jour : l'église de Cefalù

Étape 17 : Messina - Torrenova. 19 mai 2016.

Beau circuit malgré la pluie.
Départ 8 heures 30.
Arrivée 18 heures 30.
128 km et 1150 de dénivelé.

Départ de l'hôtel avec un bon petit déjeuner. Heureusement car quelques minutes après je m'arrête pour acheter du pain et je l'oublie sur le comptoir ! Je m'en suis aperçu pour la pause déjeuner à Tindari.

J'ai pris la route du capo Faro, moyen, puis direction l'ouest. Jusqu'à la grande route c'est sympa sauf qu'il a commencé à pleuvoir vers 9 heures jusqu'à 14 heures. Sur la grande route je me suis arrêté 2 fois puis quand j'ai compris que ça n'allait pas s'arrêter j'ai continué et j'ai séché l'après-midi.

Pause donc à Tindari. C'est un site Grec et Romain depuis 400 avant JC. Il y a eu ici une bataille navale et terrestre contre les Carthaginois de Imilcone. Grecs, Romains et Messenian remportèrent la bataille ce qui fut un moment clé dans la guerre.  Il faudrait réviser les guerres puniques et celles entre les Spartiates et Atheniens pour comprendre l'implication des grecs. Sur le site il y a un théâtre grec et une église du 10 eme siècle abrite une vierge noire trouvée dans une caisse sur la plage ...!! Comme quoi c'est d'hier qu'on trouve des oeuvres d'art tombées du camion.

Après la route est très belle en corniche sur la mer. On voit les îles Éoliennes qui ne paraissent pas très loin avec le fameux Stromboli. Il fait un joli mont vu de loin. Il est très calme et pas de fumées.

A un moment la route est coupée à cause d'un éboulement et la déviation monte dans la montagne. 130 mètres de dénivelé sur 900 m ça fait dans les 14% de pente !! J'ai poussé le vélo pendant 20 minutes.

Arrivé au capo d'Orlando, camping fermé !! Ça devient dur pour le budget car il a fallu que je trouve encore un hôtel. Entre le camping et l'hôtel j'ai trouvé un couple de français des Ulis en vélo qui cherchaient le camping. C'est la seconde fois que je rencontre des randonneurs en vélo. Ils font partis de l'ICI.

J'ai vu à la télé que l'Etna est entré en éruption. Pas de chance je suis de l'autre côté.

La photo du jour : l'église de Tindari

Étape 16 : Tropea - Messina. 18 mai 2016.

Étape fatigante car je ne m'attendais pas à un tel dénivelé et du vent. Et le comble à Messina il y a un fort vent froid.
Départ 7:45.
Arrivée 17:45.
112 km avec 1550 m de dénivelé.

Je pensais partir à 7:30 car je ne savais les horaires du bac pour passer en Sicile. En fait il y en a toutes les 1/2 heures.

La route a été un peu compliqué ce matin car Tropea est un peu en dehors de la grande route. Même si le GPS ne fonctionne pas super il m'a bien rendu service. Donc de la petite route pour rejoindre Rosarno. Et d'entrée 2 grosses côtes à plus de 250 m avec des routes défoncées. Mais les paysages de la mer sont beaux.

Après Rosarno la grande route est un peu mieux mais il y a plein de passages à casser le vélo. Passage à Gioia Tauro puis Palmi. Jusque là les montées étaient correctes mais après Palmi jusqu'à Bagnara Calabra dures les côtes. Par contre la mer est belle. On commence à voir un peu de plage avec du sable blond.

Après c'est Scilla joli village avec un gros château perché et une grosse église en restauration.

Puis c'est Villa San Giovanni où j'attrape le bac à 15:30 sans faire la queue ni aux ticket ni pour rentrer. Parfait, la traversée dure 1/4 d'heure.

Direction camping à la pointe du détroit qui est fermé et il n'y a rien d'ouvert dans le coin. Je retourne sur Messina pour trouver l'hôtel du Paradis !

La photo du jour : Villa San Giovanni du pont du ferry.

Étape 15 : Fuscaldo - Tropez. 17 mai 2016.

Journée tranquille avec un temps maussade le matin avec 3 gouttes et beau l'après-midi.
Départ 8 heures 30.
Arrivée 17 heures.
123 km et 700 m de dénivelé.

Départ de l'hôtel après avoir discuté avec le patron comme j'étais son seul client. Finalement les trains ne sont pas gênants j'ai dormi tranquille mieux que dans un camping pour 45 € en mezzo pension.

Après direction sud par Paola avec la route qui longe la côte. Rien de spécial sauf que la mer est plus calme que les jours précédents malgré le temps gris. La route est un peu triste jusqu'à Briatico.

Puis jusqu'à Tropea  la côte est plus belle et en arrivant à Tropea il y a plein de villages de vacances et des hôtels haut de gamme tous fermés ou presque. Par contre il y a 2 campings ouverts à Tropea, Ouf.

Il y a un couple d'allemand dans le meme camping qui sont venus me dire bonjour car ils m'avaient vu au camping de Pompei puis sous la pluie sur la côte Amalfitaine. Ils font aussi le tour de la Sicile. Ils sont en camping car et ça les faisaient rigoler car je vais aussi vite qu'eux . Sauf que eux ils étaient à la plage quand je suis arrivé !!

La photo du jour : la Chiesa Dell Isola à côté du camping.

Étape 14 : Palinuro - Fusalco. 16 mai 2016.

Étape pour avancer, pas de visite.
Départ 8 heures.
Arrivée 18:30.
144 km et 1520 m de dénivelé.
Temps gris avec un peu de pluie et un peu de soleil.

Départ du camping où j'étais tout seul pas de client pas de gardien pour un camping nul. Enfin je n'étais pas gêné, je pouvais laisser la porte de la douche ouverte ... y a toujours des nonna qui traquent les cyclistes !!

Je quitte le capo Palinuro très beau et direction est pour ne pas prendre le chemin de la côte. La montagne du Bulgheria 1225 m et la vallée du Mingardo sont belles. C'est encore le parc naturel régional du Cilento. 

Arrivé à la route pour aller sur Sapri, interdite aux vélos. Alors c'est la petite route qui grimpe et qui est plus longue. Mais c'est plus beau et plus agréable.

J'arrive quand même à Sapri assez jolie ville dans une petite baie au fond du golfe de Policastro.

Je fais tout le tour du golfe jusqu'à Scalea. La route est assez belle mais après c'est moins bien. C'est une suite de stations balnéaires fantômes Cirela,  Diamante.

Camping de Diamante fermé,  camping de Fusalco fermé alors je me suis mis à l'hôtel. Vu sur la mer et la voie ferrée. Je suis tout seul dans l'hôtel. La salle du resto qui peut faire au moins entre 150 et 200 couverts est pour moi tout seul.

La photo du jour : la baie de Sapri.

Étape 13 : Pontecagnano Faiano - Palinuro. 15 mai 2016.

Plutôt bonne journée sans pluie, sauf au départ, et un temps souvent gris et venté.
Départ 8 heures 30.
Arrivée 18 heures.
114 km et 1050 m de dénivelé.

Il a plu toute la nuit avec du vent de mer. Démontage de la tente retardée par la pluie pour attendre une éclaircie. A force de tirer les nuages par la ficelle l'Italie va concurrencer la Bretagne.

Direction sud le long de la côte. Rien à voir avec la côte Amalfitaine. C'est des plages de sable gris avec les villes fantômes qui ne fonctionnent qu'en saison.

Arrivée à Paestum. C'est un site Grec fondé vers -600 nommé Poseidonia avec des ruines et 2 beaux temples d'Athéna et de Neptune et quelques beaux monuments. Le site a été ensuite pris par les romains vers -300 qui l'ont nommé Paestum et l'ont embelli. Très beau site.

Passage à Agricoli, pas beau. Puis j'ai continué la côte. Un peu plus loin qu'Agricoli la côte ressemble à la côte Amalfitaine d'hier mais en moins spectaculaire. A un moment, la route en montagne  se rétrécie sérieusement pour ne laisser la place que pour une voiture avec un pente à plus de 15% et pleine de trous en plus. Pas possible de pédaler pour monter.

Arrivé au camping de Palinuro j'arrête là car le vent et le dénivelé m'ont bien fatigué. Malheureusement il n'y rien au camping ni à proximité alors pas bière ce soir.

La photo du jour : le temple de Neptune de Paestum.

Étape 12 : Pompei - Pontecagnano Faiano

Pas top aujourd'hui mais la côte amalfitaine est superbe.
Départ 8:20 
Arrivée à 19 heures
115 km avec 1400 m de dénivelé.

Départ du camping plus tard que prévu car le monsieur il n'était pas là à 8 heures comme promis. Et il a fait un gros orage cette nuit et ce matin il a plu si bien que la tente est toujours pliée mouillée.
Direction l'ouest l'extrémité de la baie de Naples.
Le Vesuve dans mon dos est encore dans les nuages, je n'ai jamais vu le sommet.
Passage à Sorrento, ville un peu chic et comme par hasard la route est moins défoncée.
Problème de vélo en y montant, je n'avais pas graissé la chaîne et la pluie l'avais bien lavée. En tout cas j'ai déraillé et bien coincé la chaîne.

Arrivé à Termini au bout de la péninsule,  on voit Capri. Assez joli vue de loin.

Retour par la côte Amalfitaine,  c'est magnifique. Dommage que la pluie était là.

Passage par Portofino,  puis Amalfi très joli et enfin Salerno moyen.

Arrivée au camping sans avoir trouvé d'alternative genre agriturisma ou hôtel pas cher car je suis plutôt trempé. Il fait encore du vent et la mer est toujours très houleuse. Et comme il n'y a rien à côté je mange dans la tente. Espérons une météo plus conforme à la région demain.

La photo du jour : Capri

Étape 11 : Napoli - Pompei. 13 mai 2016.

Petite journée tranquille.
Départ 8 heures.
Arrivée 13 heures.
43 km et  325 m de dénivelé.

Petit pluie dans la nuit ce qui fait que la tente était mouillée mais depuis le temps ce n'est plus un problème.

Traversée de Naples mais cette fois côté mer, c'est un peu plus plat et moins de circulation.
J'ai vu les 2 châteaux médiévaux le château de l'Ovo et le Nuovo. Le nouveau fait aussi vieux que l'ancien.
J'ai longé le port où il y avait 3 paquebots de croisière immenses.
Après le port la circulation est revenue ainsi que les embouteillages et les routes défoncées.

Passage à Ercolano  pour visiter le site d'Herculanum qui a subi le même sort que Pompei.

Puis arrivé à Pompei,  le camping est juste à côté du site des ruines. J'ai visité pendant 3 heures après avoir posé la tente. Impressionnant mais ennuyeux. Depuis hier le Vesuve est dans les nuages ou alors il fume beaucoup plus que le volcan d'hier.

Les photos du jour : le site de Pompei avec des statues récentes d'art moderne !

Étape 10 : Cassino - Napoli. 12 mai 2016.

Pas une très bonne journée : pluie le matin, visite prévue annulée et rouler en vélo à Naples c'est bien pire qu'à Rome.
Départ 8 heures.
Arrivée 18:30.
117 km avec 800 m de dénivelé.

Hier soir en rentrant de la pizzeria j'ai rencontré le gardien qui voulait discuter. Il m'a offert un limoncello mais ce n'était pas son 1er ! Il est du Maroc et s'occupe ici depuis 3 ans. Dans le camping hier soir il y avait plein de lucioles je n'en avais jamais autant vu. Ça faisait magique tout autour de la tente et dans les buissons.

Ce matin il pleuvait mais j'ai pu plier la tente sans soucis. Puis direction Caserta par la route nationale (Strada Statale). Il a plu de temps en temps et par 2 fois je me suis mis à l'abri.

La route comme les villes et villages traversés ne sont pas top. En se rapprochant de la mer les côtes sont moins longues.

Arrivé à Caserta je vais direct au palais mais dès que j'arrive il y a 2 gardiens qui me disent que je ne peux pas rentrer avec le vélo, je m'en doutais bien. Comme il y a des parkings souterrains pour les voitures je demande où je peux mettre le vélo. Ils vont chercher quelqu'un qui me renvoie à une autre entrée que je cherche encore. Je n'ai donc rien compris à ce qu'elle m'a dit. Au bout d'une heure j'ai abandonné et je suis reparti. Comme je n'avais pas prévu de camping pour ce soir je suis parti direct à celui de demain à Napoli.

La route à 4 voies qui arrive sur Napoli ce n'est rien à côté de la circulation dans Naples. C'est réellement très dur en vélo. Et globalement les routes depuis l'entrée dans le Latium sont plutôt pourries.

Arrivé au camping j'ai la surprise de voir qu'il est dans le cratère d'un volcan le Solfatara. Il y a des fumerolles si s'échappent et ça donne une odeur de souffre dans le coin.

La photo du jour : la façade du palais de Caserta.