Maroc étape 29. Fes - Taounate. 31 mai 2017.

Départ 7:30 

Arrivée 15:00 

80 km avec 1400 m de dénivelé. 

Hier soir j'ai préféré manger à l'hôtel car c'est plus pratique et ça évite les pots de colle. Je dois dire que le couscous n'est pas une spécialité du Maroc. On a toujours l'impression que c'est de la conserve ou du congelé. Heureusement l'harira la soupe marocaine est toujours bonne. 

Ce matin j'ai été obligé de réveiller le garçon. Il m'a fait un petit déjeuner vite fait mais acceptable. 

Un petit tour dans Fes en partant pour voir quelques portes de plus puis direction nord.

Fini le Moyen Atlas c'est maintenant la chaîne du Rif. 

Ça monte fort au départ et à l'arrivée. 600, 700 m. Mais entre le 2 ça tourne autour de 300. Les collines et montagnes sont belles avec beaucoup de cultures. En ce moment c'est les moissons ici aussi mais avec des machines. 

Arrivé à Taounate c'est la première fois que j'ai des problèmes pour poser mon vélo dans l'hôtel. C'est un passant qui se proposait de le prendre chez lui. Quand j'ai parlé d'un autre hôtel mon piccala s'est retrouvé au resto de l'hôtel. Car évidemment à cause du ramadan le resto est fermé et pas de petit déjeuner non plus. Je ne comprends toujours pas les règles du ramadan. Il faut que je me fasse expliquer. 

La photo du jour : la mosquée de Taounate 

Maroc étape 28. Moulay-Idriss - Fes. 30 mai 2017.

Départ 7 :30 

Arrivée 14:00

66 km avec 1170 m de dénivelé. 

Hier j'ai dîné à l'hôtel mais seulement avec le couscous de ramadan. C'était le couscous aux 7 légumes de la carte mais avec des patates et des carottes seulement. Il devait bien y avoir 7 morceaux avec de la semoule plutôt sèche. Rien d'autre. Bref encore un coucous raté. 

Ce matin par contre c'était bien. Pain, confiture, vache-qui-rit, oeuf, croissant, thé et jus d'oranges. 

La nuit je ne comprend pas encore. En plus de la prière vers 2 heures du matin pendant 15 minutes environ,  il y a une sirène avant, peut être pour être sûr qu'on est bien réveillé. Sinon nuit calme. 

Pour sortir de l'hôtel il n'y a pas de rue. Il faut descendre un escalier qui en rejoint un autre qui monte qui arrive sur une place où on peut prendre la route. Et la route a une pente de plus de 10% sur 600 m. Puis direction l'est, en route pour Fes. J'ai pris une petite route à travers la montagne pour rattraper la grande route plus loin. Belles vallées,  belles petites montagnes mais grosses pentes. C'est la montagne et on retrouve la culture à la mano avec la mule à tout faire.

La grande route est comme d'habitude avec les mêmes camions. Arrivé à Douyet, plein de drapeaux du Maroc. Oh non fallait pas  ... c'était bien sûr pour le roi qui était venu pour le début du ramadan. 

Arrivé à Fes même drapeaux au niveau du palais royal. L'entrée de Fes est impressionnante avec ses remparts et ses portes monumentales  (14 en tout). Belle ville. Beaucoup de monde.

L'hôtel prévu Dalila est à vendre, heureusement juste à côté il y a le même en service Bab Al Madina. En fait je n'ai pas eu le temps de chercher ailleurs que j'avais quelqu'un sur le dos pour me proposer une chambre. Pour visiter la ville il avait quelqu'un aussi qui m'a fait faire un tour de la médina. Mosquées, souks en restauration, tannerie et les magasins où il touche une commission. Mais c'était bien et je ne m'y serais jamais retrouvé dans ce dédale. 

Fes vaut le détour. 

La photo du jour : la tannerie avec ses bacs

Maroc étape 27. Meknès - Moulay-Idriss. 29 mai 2017.

Départ 7:30

Arrivée 14:00

32 km avec 650 m de dénivelé.

Hier le resto de la place Hedime c'était un attrape touristes  car l'harira etait claire, le couscous était dégoûtant, le thé servi directement dans un verre et il n'y avait même pas de pâtisseries marocaines !! Pendant le ramadan ! J'aurais mieux fait d'attendre une heure et d'aller dans les snacks qui servent à l'heure réglementaire. 

Il a plu cette nuit et il pleuvait encore un peu ce matin pour partir. À  8:00 c'était fini. 

C'est la même route qu'hier. Très vallonnée,  très cultivée céréales et oliviers. Ça ressemble à la Toscane. Toujours les mêmes camions qui poussent les 2 roues sur le bas côté. Toujours des moutons. Toujours des chiens. 

Direction Volubilis. Cité romaine très intéressante classée au patrimoine mondial de l'Unesco.  La visite commence par un musée très bien qui explique bien l'histoire de cette ville qui a periclité lorsque le roi Idriss a décidé de s'installer à Fes.

Phéniciens,  Carthaginois, Mauretaniens, Romains, Berbères chrétiens puis le régime Idrisside 1ere dynastie du royaume du Maroc. 

Ça vaut le détour. 

Il y a un parking à l'entrée du site avec un gardien qu'on ne voit pas en arrivant mais toujours en partant même pour un vélo. 

Puis direction Moulay-Idriss. En fait on ne peut rien visiter ici tout est interdit aux non-musulmans. C'est la ville sainte du Maroc. Un pèlerinage à Moulay-Idriss équivaut à un pèlerinage à La Mecque pour un marocain. Dès que je suis sorti j'ai subi l'assaut des guides qui en fait n'ont rien à montrer. Comme c'est le ramadan ils n'ont pas de client, alors ... Jje pensais les avoir tous largués quand j'ai vu qu'il y en avait un qui avait réussi à me coller. Je lui ai bien dit que je ne voulais pas de guide. Ça ne fait rien c'est pour le plaisir ! Et à la fin il voulait 10€ et j'ai fini par lui en donner 5 parce qu'il m'avait montré une source thermale utilisée par les romains.

L'hôtel Diyar Timnay fait resto mais ce n'est pas sûr à cause du ramadan. Il me semble que pendant le ramadan les gens travaillent plus ou moins. Un peu comme s'ils étaient malades. 

La photo du jour : Volubilis, le capitole et la basilique

Maroc étape 26. Azrou - Meknès. 28 mai 2017.

Départ 7 heures 

Arrivée 11:30

69 km avec 580 m de dénivelé. 

Hier soir petit tour dans la médina d'Azrou pour attendre 20:30 la possibilité de dîner. Les serveurs ont le droit de manger 1 heure avant et ils m'ont offert un bol de soupe marocaine et une datte. Tradition. Après c'était tagine de veau aux pruneaux pas top. Et ce matin rien. J'ai attendu 20 minutes avant de pouvoir sortir et tout était fermé dans la ville. Pas de petit déjeuner. 

Direction le nord et ça monte direct pendant 3/4 d'heure. Ça m'a donné faim et à l'entrée de El Hajeb il y a un supermarché Acime  (Auchan) ouvert 7/7 de 9 heures à 23 heures où j'y ai fait mes courses.

Après El Hajeb on arrive dans une plaine qui va jusqu'à Meknès. Plein de cultures,  céréales,  vignes,  arbres fruitiers,  cultures maraîchères et tout est travaillé aux machines agricoles. C'est pas du bio.

Passage par Boufakrane. Puis c'est Meknès. Je suis arrivé tôt pour visiter. Deux ensembles à voir la médina et la ville impériale. J'ai pas trouvé ça exceptionnel, c'est intéressant compte tenu de l'histoire mais ce ne sont pas de beaux ensembles.

J'ai pris l'hotel du Maroc typique du pays avec un petit jardin intérieur. Puis j'ai trouvé un resto qui pouvait servir avant l'heure du ramadan car c'est autorisé dans les lieux touristiques. 

La photo du jour : la porte de la cité impériale 

Maroc étape 25. Timnay - Azrou. 27 mai 2017.

Départ 7 : 30 

Arrivée 16: 30 

102 km avec 1450 m de dénivelé. 

Hier soir, que des touristes au resto de l'hôtel, une trentaine d'Hollandais en camping-car et 4 français. La soupe et le coucous étaient bons mais c'était pour des touristes. Il y avait de la bière qui m'a coutée autant que le couscous. Et un super petit déjeuner si bien que je n'ai mangé que 2 oranges à midi.

Direction nord , le Haut Atlas c'est fini, le moyen Atlas est commencé. Passage par Zeïda, ville simple. 

Puis ça monte jusqu'au col du Zad 2178 m. Je n'ai pas poussé le vélo mais j'ai mis un bon bout de temps. Et c'est le seul moment où il a fait chaud car arrivé en haut il y avait un vent du nord (de face) et on est tombé vers 25 °. Ce qui m'a étonné c'est la végétation. C'est tout le contraire de la région plus au sud. C'est verdoyant avec plein d'arbres jusque sur les hauteurs. 

Il y a quelques nomades installés avec leur tente berbère et leurs moutons. Après le col ça fait comme un grand plateau ou une suite de cuvettes.

Sur au moins 20 km ensuite, i

l y a aussi des nomades avec des troupeaux de mouton immenses. Et il y a un peu trop de chiens en liberté dans ce coin là. Je grogne avant d'arriver sur eux, ça a marché sauf une fois où j'ai accéléré. 

Petit détour par le lac Aguelmame. C'est ce qui doit rester d'une grande cuvette initiale à plus de 2000 m. Il y a semble-t-il des espèces de poissons rares qui sont braconnées au vu des panneaux en place. Enfin il y a de moins en moins d'eau dans ce lac. Pourtant le coin n'en manque pas. 

Ensuite ça descend vers les 1700 puis ça remonte à presque 2000 sur le Jbel Hebri. Il y a de la neige en hiver et peut être du ski. Il y a des équipements pour régler la circulation en cas de neige mais je n'ai pas remarqué de tire-fesse. 

On traverse ensuite une très belle forêt de cèdres avec plein de singes. J'ai été surpris de voir des macaques dans la région. 

Et la route descend direct sur Azrou à 1300 m d'altitude. Et là j'ai trouvé l'hôtel des cèdres ouvert mais selon la réception je ne sais pas encore si je pourrais dîner et avoir un petit déjeuner demain matin. C'est le ramadan et tout peut devenir compliqué. Alors on verra demain. .!!

La photo du jour : la forêt de cèdres 

Maroc étape 24. Er-Rich - Timnay. 26 mai 2017.

Départ 6:45 

Arrivée 15:30 

97 km avec 1300 m de dénivelé. 

Toujours difficile d'avoir un petit déjeuner avant 7 heures mais il était simple. Heureusement en route j'ai trouvé un marchand de fruits et j'ai goûté un peu à tout. Je lui ai pris un kg de prune pour la pause de midi. 

Hier soir je me suis fait collé par une "bonne volonté" mais ça m'a permis de discuter un peu. Chez son copain j'ai mangé comme une pastilla mais il paraît que c'est un peu différent. Viande hachée comme kefta, oeuf, olives, tomates,  oignons et ?? cuit dans un plat à tagine. En tout cas c'était très bon. C''était un petit stand où le jeune faisait sa cuisine et on mange dehors sous les arbres. Il y avait plein d'oiseaux blancs ressemblant à des aigrettes nichant dans ces arbres et il fallait faire attention aux chutes de fientes dans la gamelle. Pas de bière mais du whisky berbère  (c'est le thé à la menthe qu'ils appellent comme ça). 

Ce matin direction nord.

Passage par le défilé de N'zala puis par la ville elle-même de N'zala. Le défilé est très bien .

Puis ça monte tout le temps pour arriver au col de Tizi N'Talgaumt à 1907 m. Paysages spectaculaires. Ça redescend plus rapidement que la montée et je me retrouve à Midelt. C'est une ville avec beaucoup de roses. Sur la route de sortie de la ville il y en a sur 1 km environ avec une pelouse bien verte. Arrosage abondant et efficace. Ce qui est étrange c'est qu'il n'y a rien sur ce km je veux dire d'habitations ou bâtiments, et donc personne n'en profite vraiment. C'est pour la galerie. Heureusement il y en a un peu dans la ville. C'est un grand centre coranique avec belle mosquée. Un super hôtel type Kasbah très luxueux. 

Puis en continuant Je suis arrivé à l'hôtel Ksar Timnay avec piscine. Chambre et salon,  c'est mieux qu'hier où le matelas était pourri.

La photo du jour : le col de Tizi N'Talgaumt (Avez-vous remarqué la borne sur la photo d'hier ? )

Maroc étape 23. Goulmima - Er-Rich. 25 mai 2017.

Départ 7:45

Arrivée 18 :30 

123 km avec 1460 m de dénivelé. 

Hier soir toujours le même menu salade marocaine,  tagine, orange. Nuit tranquille mais un peu chaud. Petit déjeuner crêpe berbère pain beurre confiture de figue.

Comme d'habitude j'ai réveillé le patron pour le petit déjeuner à 7 heures comme prévu. Du coup je suis parti plus tard et avec cette heure de ramadan qui décale vers le soir il fait tout de suite chaud. 

Direction est avec le soleil sur la tête et le vent du Sahara de face (il n'y a plus depuis plusieurs jours le nuage jaune avec le vent) 50 km à ramer dans le désert sur une route droite sans rien. Une réserve de gazelle (de vrais gazelles ... ils appellent aussi les jeunes femmes les gazelles )  car il paraît qu'il n'y en a plus (toujours les vrais !!).

La galère avec le vent de face s'arrête à Errachidia où je prends la direction du nord. La ville paraît en pleine construction sur la partie que j'ai vue. 

On longe ensuite le lac d'Errachidia avec une eau bleue, très beau, mais dont le niveau n'est pas au plus haut. 

En quittant le lac ça monte dur jusqu'au début des gorges de la Ziz. Juste là j'ai acheté des abricots sur la route et comme le vendeur n'avait pas d'autre client il m'a offert le thé. Très sympa. 

La route des gorges est magnifique  avec palmiers et arbres fruitiers. 

Puis route vers l'hôtel prévu qui s'avère complet et j'ai été obligé de faire 14 km de plus. Je crois que je ne perds pas trop au change car pour être complet ils devaient attendre un car de touristes. À  Er-Rich c'est un petit hôtel marocain mais il ne fait pas resto.

La photo du jour : le lac d'Errachidia vu de la montée aux gorges de la Ziz avec une belle borne kilométrique. 

Maroc étape 22. Tinghir - Goulmima. 24 mai 2017.

Départ 7 : 30 

Arrivée 16 : 30 

96 km avec 970 m de dénivelé 

La maison d'hôtes "Retour au Calme" porte bien son nom. Nuit tranquille. Dîner marocain et petit déjeuner avec crêpe berbère sur la terrasse. 

Direction nord pour voir la palmeraie et les gorges du Todgha. Ça ressemble aux gorges du Dadès avec la palmeraie mais le Dadès est plus grandiose je trouve. 

Je n'ai pas été jusqu'à Tamtattouchte  (étape prévue initialement hier), j'ai seulement fait 10 km plus le retour jusqu'à Tinghir. Puis direction est.

Passé la palmeraie c'est le désert et le matin il y a beaucoup de camions. Je me suis retrouvé 3 fois sur le bas côté,  pas sympa. Après c'était beaucoup mieux. Il y a même un chauffeur de convoi exceptionnel qui bloquait tout le trafic m'a proposé de l'eau que j'ai acceptée. 

Sur la route je suis passé voir les sources de la Mimouna. C'est un site extraordinaire. Zaïd la personne qui s'en occupe travaille depuis 30 ans sur ce site. Au départ il y avait une source avec une cabane dessus, c'est tout et des cailloux autour à des km à la ronde. Il a creusé et construit tout un musée autour de 3 sources qu'il a aménagées. C'est de l'eau gazeuse et les sources chantent. Le musée concernent toute la culture locale arabe et juive, la vie berbère ancienne. C'est très bien fait et surtout avec ces sources en plein milieu du désert loin de tout c'est vraiment magnifique et magique. Zaïd fait des tableaux et de la calligraphie et exposé. C'est beau ce qu'il fait. 

Arrivée à Goulmima,  j'ai pris une chambre au gîte les Jardins. Bien. Il est à côté du Ksar de Goulmima le seul ksar à être encore habité. Je l'ai visité avec un guide, c'est très intéressant de voir ces habitations du 15 ou 16 ème siècle. Ils restaurent ici avec moins de bonheur qu'à Aït Ben Haddou ( qui n'est pas habité). C'est le battage en ce moment avec un autre type de machine que celle que j'avais prise en photo. Chaque famille a son tas de gerbes sur la place, fait son grain puis sa farine puis son pain.

La photo du jour : la source qui chante 

Maroc étape 21. Msemrir - Tinghir . 23 mai 2017.

Départ 7:45

Arrivée 18:30

120 km avec 1330 m de dénivelé 

L'auberge Assaka est dans la vallée aux pommes avec l'oued du même nom (suite du Dadès). Elle permet de voir comment vivent les gens dans cette montagne du fond du Maroc. Hier le gérant m'a fait faire le tour du village en attendant le tagine. Les habitants sont très démunis lui y compris. La ressource c'est l'agriculture et l'auberge ne peut attirer des touristes, sauf certain, au vu de sa vétusté. Hier le tagine et la salade marocaine sont arrivés à 22:45, je m'endormais. Bon repas. 

Dans le village il n'y a pas d'infrastructure. La place pour le battage est la plus importante mais c'est juste une zone aplanie. Le cimetière au milieu du village n'est pas clôturé. Les morts sont lavés puis mis en terre dans un trou, juste une pierre dessus la tombe en attendant qu'on l'oublie. Tous les animaux et chiens peuvent passer dessus. Les maisons résistent mais c'est la misère. Dans les champs il n'y a que les femmes qui travaillent sauf exception. 

La nuit a été très calme après avoir calé les carreaux de la fenêtre qui faisaient du bruit avec le vent. Pas besoin d'aération. 

Pas de douche forcément ce matin. Au départ je devais prendre le petit déjeuner à 7:30 mais je ne savais pas que depuis dimanche le Maroc est revenu à l'heure d'avant pour passer le ramadan. Il était donc seulement 6:30 quand je me suis pointé. Du coup ça l'a réveillé et je suis parti sans le petit-dej que j'ai pris 10 km plus loin.

En fait je n'ai pas pris la piste prévue. Elle est faite pour des 4x4 et elle passe dans le lit d'une rivière. Comme il y avait eu et il y avait encore des orages je me suis dit que la piste allait se retrouver sous la rivière sans parler de la boue et des éboulements. Et avec toute les averses qui me sont tombées dessus le matin j'ai bien fait. Je suis revenu 68 km en arrière à Boumalne en refaisant les gorges du Dadès dans l'autre sens. Température 13 à 17°. 

Puis à Boumalne je suis parti vers l'est jusqu'à Tinghir avec un vent frais mais bien de face. Plus de 5 heures pour faire 50 km.

A Tinghir,  auberge "Retour au Calme" parfaite .

La photo du jour : un rocher qui a une bonne tête 

Maroc étape 20. El Kelaa M'Gouna - Msemrir

Départ 7:15

Arrivée 16:00

90 km avec 1850 m de dénivelé 

L'hôtel du grand Atlas n'était pas un grand hôtel. Chambre sans fenêtre excepté une sur le couloir, lit déglingué à ressorts qu'on sent bien, lavabo sans eau. Douche sur le palier si la pompe fonctionne et WC aussi sur le palier. Pas le grand confort. Dîner et petit déjeuner dans le resto à côté. Cuisine marocaine convenable sauf le petit-dej ce matin. Toujours un bol d'huile, café pas bon, vache-qui-rit, seul le jus d'orange valait le coup.

Direction Boumalne au croisement de la route N10 vallée du Dadès et de celle qui va aux gorges de Dadès. 

La vallée du Dadès est superbe. C'est une suite de villages avec plein de jardins ou petits champs de cultures. C'est très verdoyant dans la vallée et toujours aride sur les hauteurs. Plein de kasbahs. 

La vallée est très belle jusqu'au croisement mais après les gorges c'est vraiment magnifique. Il faut d'abord monter à 1860 m puis ça redescend un peu. Et après ça repart pour monter à plus de 2200 m. Mais c'est vraiment une route avec des paysages époustouflants. Ça vaut vraiment le détour. 

J'ai rencontré 4 espagnols dans les gorges, ils se sont arrêtés avant moi mais surtout ils avaient une voiture qui les accompagnait. Pfff.

Après ça reste aux alentours de 2050 m à 2150. C'est toujours bien mais les 10 derniers km sont nettement moins beau. Même les villages deviennent très moches et les gens moins agréables. 

Msemrir est un village pas beau. Arrivé sur le site de l'auberge, surprise  ! J'attendais un bon hôtel avec un super resto pour me remettre de la fatigue. C'est du camping berbère en dur. La douche marche avec une petite chaudière à bois qui donne de l'eau chaude au bout d'une heure. Et quand on a l'eau chaude on ne peut pas mettre d'eau froide car ça bloque l'eau chaude. Pas de lavabo. La chambre a une petite fenêtre. Confort très rustique. 

Pour le resto, j'ai commandé tagine salade pour changer. Le tenancier est parti faire les courses pour le repas et le petit-dej. C'est tellement bien que je suis le seul client et il n'y a rien à moins de 5 km.

Le positif c'est qu'il est très sympa et discute bien. Il m'a conseillé une route pour demain. J'ai le choix entre une route en dur qui monte haut et une piste qui monte moins et 2 fois moins longue. Je prends cette solution car il devrait y avoir beaucoup moins de vent. Ce soir "l'auberge" est à 2150 m et il y a de grosses rafales. Côté température ça s'est calmé pas plus de 32/33 et là dans l'auberge il fait 22 mais dehors il fait frais. 

La photo du jour : la première montée aux gorges du Dadès  (j'ai poussé le vélo sur un bon bout)

Maroc étape 19. Ouarzazate - El-Kelaâ M'Gouna. 21 mai 2017.

Départ 7 : 15 

Arrivée 17: 00 

117 km et 1050 m de dénivelé. 

Hier soir soupe marocaine, coucous poulet et yaourt maison : super. Nuit chaude mais plus calme que prévue. La fête n'a pas trop durée. Il y avait une musique pour les enfants et une musique pour les adultes. Seuls les hommes dansaient en groupe. Très curieux.

Direction plein est. Je passe devant le grand lac artificiel avec sa centrale hydraulique à Traourir  puis devant la route qui mène au complexe solaire de Noos. La 1ere centrale est faite, la 2eme en chantier,  les 2 autres en projet. Ces centrales solaires produisent 24/24 même sans soleil. Belle technologie. 

Ensuite la route passe à Skoura. Belle petite ville avec plein de Kasbah aménagées en hôtel.

Puis c'est la vallée du Dadès. Plein de village avec des grandes maisons ou des kasbah. Le fleuve change la nature. Tout pousse. Beaucoup de dattes sur le bord de la route. Les gens lavent les tapis dans l'eau et font sécher sur les parapets des ponts. C'est une véritable industrie.

Arrivé à El-Kelaâ M'Gouna je pars sur la vallée des roses. Il y 2 beaux ksars aux 3/4 en ruine mais ils sont en restauration. Dans cette vallée l'irrigation est poussée au max. C'est plein de petits paradis avec de l'eau qui courre et des oiseaux. Tous ces coins sont cultivés. Normalement il y a encore quelques roses de damas que l'on peut voir mais elles sont toutes cultivées sous serre et on ne les voit pas. Dommage. 

Et je suis revenu prendre un hôtel à El-Kelaâ M'Gouna. 

La photo du jour : vue sur un des ksars de l'entrée de la vallée des roses

Maroc étape 18. Taznakht - Ouarzazate. 20 mai 2017.

Départ 7 : 15 

Arrivée 16 : 00 

110 km avec 900 m de dénivelé. 

Hier soir salade et tagine. Faudrait que je change mais dans les petits restos c'est le menu de tous les jours. Nuit pas calme du tout à cause des voitures et des poids lourds. Et petit déjeuner habituel avec le bol d'huile d'olive, confiture fromage genre vache qui rit, café et jus d'oranges pressées.

Direction nord est. Ça monte assez vite à 1700 puis ça redescend en montagne russe jusqu'à la fin . Étape pas trop fatigante et le thermomètre n'a pas dépassé le 38.

Dans la montagne les paysages sont magnifiques,  c'est très aride et pas grand chose pousse. Ils construisent un barrage à Tioune pour alimenter en eau potable Ouarzazate. Gros chantier. Les ouvriers voulaient m'inviter au thé. 

Arrivé dans la vallée, petit détour pour visiter le Ksar d'Aït Ben Haddou. C'est un ancien village avec une Kasbah et une mosquée qui date des VIII - XI siècles. C'est un vrai chef d'oeuvre et une belle conservation au patrimoine mondial de l'Unesco. Ça vaut vraiment le détour et c'est dommage que je ne connaissais pas quand on est venu en groupe à Ouarzazate il y 4 ans.

Je n'ai pas reconnu Ouarzazate en arrivant par la route de Marrakech. C'est en arrivant à la Kasbah que j'ai tout reconnu. La Kasbah est complètement restaurée et le café juste à côté est toujours là et c'est toujours le même personnage qui le tient. Mais je n'ai pas pris le même hôtel, l'hôtel Atlas est à 9 € la chambre. 

Il faut que je répare mon compteur de km, les tops n'arrivent plus à l'appareil. Je me sers du GPS mais c'est moins pratique. 

La photo du jour : vue d'ensemble du Ksar Aït Ben Haddou 

Maroc étape 17. Taliouine - Taznakht. 19 mai 2017.

Départ 7:15 

Arrivée 14:00

81 km avec 990 m de dénivelé

Petite étape en prévision de la chaleur et il a fait nettement moins chaud. Comme quoi il suffit parfois d'en avoir peur pour faire partir le problème. 

Hier soir tout seul au resto de l'auberge malgré un couple de Hollandais en camping-car. Ce n'est pas la saison. Salade, tagine, pastèque normal. 

Nuit super. Mosquée à 2 km, seulement les bruits des oiseaux et la fraîcheur dans la nuit (1000 m d'altitude).

Départ direction est avec le soleil dans les yeux. C'est le moment le meilleur de la journée. Il fait frais, la lumière est superbe et enjolive le paysage. 

Le paysage est très aride, des cailloux avec parfois un point vert dû à un pompage d'eau. Les villages sont rares et petits. Ça monte direct à 1750 m puis la route oscille autour des 1700.

C'est toujours les moissons, même en altitude. Toujours à la faucille avec la même techno. 

Plusieurs coopératives de safran jusqu'a Taznakht mais pas vu de champ de crocus. La saison doit être vers la Toussaint. Comme dit Ergé il faut savoir choisir son safran. Le guide du routard nous dit : Frotté à sec sur du papier pas de trace. Humide il laisse une trace jaune et non orange. Il a un goût amer et pas du tout sucré. 

Je me suis arrêté pour boire dans un café de . Il y avait des joueurs de "damas" j'ai compris que ça ressemblait au jeu de dames (Ou l'inverse). Sur le damier, il y avait un local et un marocain de Créteil et la faveur de l'assistance allait plutôt au local. L'intellectuel du coin, probablement l'imam, passant par là prit la place de celui de Créteil. Ils ont voulu jouer vite, il y a eu embrouille et ils se sont fâchés d'autant plus que j'étais spectateur. 

Taznakht est une petite ville plutôt étrange. Presque pas d'arbre. À l'entrée une cité fantôme vestige d'un grand projet.

La photo du jour : les chèvres ont trouvé de l'eau

(Hier la photo de la Kasbah de Taliouine n'a pas suivi, merci Ergé) 

Maroc étape 16. Taroudant - Taliouine. 18 mai 2017

Départ 7 heures 

Arrivée 16:30

109 km avec 1020 m de dénivelé. 

Hier soir snack avec télé dans la médina. Match de foot. À 8:45 dès l'appel à la prière le serveur arrête le son et aussitôt la fin il le remet. Trop drôle. Un quart d'heure après la moitié va à la prière à la mosquée qui était juste à côté. Et moi soupe marocaine poulet grillé et salade avec de l'eau !!

La nuit pas calme. Marché jusqu'à 1 heure du matin et prière à 5 heures comme d'hab dans une médina. Et il faisait chaud dans la chambre,  obligé de prendre 3 douches dans la nuit. 

Au départ de l'hôtel ce matin 3 croissants à la boulangerie et un thé juste à côté. 

Il faisait bon ce matin 23° mais à 11 heures il faisait 35. 

Direction est par la route principale puis une route secondaire pour faire 10 km de moins. Jusqu'au col d'Assaki  (non je ne suis pas au Japon) la route est plutôt montante tranquillement. C'est la vallée du Souss. Le Haut Atlas d'un côté et l'Anti Atlas de l'autre. Beaucoup de cultures ( pastèques et maïs généralement) côté irrigué et de troupeaux  (moutons chèvres) côté aride.

A la sortie des écoles, 3 collégiens en vélo m'ont accompagné sur une dizaine de km en rentrant chez eux. Ils ne parlaient pas beaucoup le français et moi pas du tout l'arabe alors c'était un peu difficile de se comprendre. 

Arrivé au col d'Assaki 1010 m il fait 40/41 et la végétation change. Plus rien, des cailloux et du sable. C'est le paysage de Ouarzazate qui commence. 

Arrivé à Taliouine, je prends l'auberge Toubkal en dehors de la ville avec demi-pension. Tranquille. Seul soucis la chaleur il fait 35 dans la chambre. Il y a une piscine mais avec ce qui flotte en surface ça ne donne pas envie. 

La photo du jour : la Kasbah de Taliouine 

Maroc étape 15. Aït Baha - Taroudan. 17 mai 2017

Départ 7:30

Arrivée 12:00

75 km avec 250 m de dénivelé 

 

Route bien roulante sans montée. 

La balade dans l'anti-atlas est terminée. C'est maintenant la plaine.

Hier soir, dîner à l'hôtel : salade, tagine et thé. La tagine était abominable : il ne devait pas en rester beaucoup à la cuisine alors ils ont complété avec des olives pleines d'eau, un oeuf dur coupé en 4 et des frites. Bon il faut bien manger.

Ce matin petit déjeuner avec café, pain, beurre, confiture et petits gobelets d'huile d'olive et d'huile d'argan (je crois avoir deviné que c'est pour mettre sur le pain). Dans le café ce n'est top mais j'ai pu goûter. L'huile d'argan est jaune avec un léger goût de noisette très agréable. 

Avant le départ, achat d'une bouteille d'eau 1,5l 0,7€) pour la route et un melon (0,6€) pour ce midi.

Direction nord ouest. Ça descend. On sort de la montagne et les paysages sont moins grandioses. On retrouve des zones cultivées. C'est toujours les moissons avec l'orge coupée à la faucille et mise en meulon. 

J'ai vu un vieux de mon âge ramasser des arganes et j'ai essayé de savoir sans succès ce qu'on faisait avec la pulpe. Il ne parlait pas francais du tout. C'est un peu comme une prune avec un gros noyau. C'est le noyau qui est utilisé pour faire l'huile.

On voit souvent au Maroc des troupeaux de chèvres ou de moutons avec un berger sur le bord de la route mais aujourd'hui c'est un troupeau de dromadaires.  Ça mange ces bestioles !.. et ça laisse des traces sur la route.

Sur la grande route avant Taroudant à Adouar j'ai fait le chemin avec une trentaine de collégiens qui allaient à l'école en vélo. Pas triste : eh m'sieu eh m'sieu dans tous les coins. J'ai dû faire l'objet des blagues du jour au collège. 

Le temps est au chaud. Je suis parti il faisait 25° et à midi il faisait 38°. J'ai évité le plus chaud.

Dans Taroudant je n'ai pu éviter le guide qui colle pour m'emmener à l'hôtel. J'ai eu le malheur d'être intéressé par un riad pas plus cher que l'hôtel. Un peu naïf, c'était le quadruple. 

L'hôtel est très simple mais avec douche WC dans la chambre pour 9€.

La photo du jour : le troupeau de dromadaires 

Maroc étape 14. Tafraoute - Aït Baha. 16 mai 2017

Départ 7:15

Arrivée 16:00

97 km avec 1350 m de dénivelé 

Temps chaud 39 - 41 l'après-midi avec toujours le vent du Sahara qui voile le ciel en jaune. (3 l d'eau en chemin et en arrivant j'en ai repris une bouteille )

Hier soir au resto le patron m'a proposé des brochettes avec des frites et une salade. Pas top et sans bière. Par contre le petit déjeuner était super. 

La nuit n'était pas top non plus. Une grosse chaleur et il y eu la foire jusqu'à 1 heure du matin. Après appel à la prière j'ai eu l'impression qu'il était 4 heures et qu'il était dans la chambre à côté. La température à baissé à 5 heures et à 6:30 je me suis levé. 

Enfin petit tour en vélo dans Trafaoute pour visiter. C'est plutôt bien dans l'ensemble. 

Puis direction Est. J'espérais qu'après Tafraoute ça descendait. Hélas ça monte jusqu'à 1550 m au col de Tizi Mill. J'ai poussé le vélo pendant une heure pour arriver en haut. J'en pouvais plus !! Après c'est les montagnes russes en passant par des villages au nom rigolo : Titeki, Tiouli. 

Puis les 35 dernier km c'est une grande descente qui surplombe l'oued Aït Baha pour arriver à un lac du même nom à côté de la ville éponyme. La ville est simple et l'hôtel est bien 14€ au lieu de 6 hier mais elle grande bien carrelée avec douche WC.

La photo du jour : un panneau d'entrée de village avec toutes les langues et écritures locales.

Maroc étape 13. Tiznit -Tafraoute. 15 mai 2017

Départ 7 heures 

Arrivée 18 heures 

107 km et 1700 m de dénivelé 

Journée très difficile avec le dénivelé et la chaleur. À 12 km de l'arrivée j'ai eu les jambes coupées, je ne pouvais plus avancer. J'ai pousser mon vélo en faisant du stop. Après plusieurs arrêts infructueux de gens qui s'inquiétaient plus si j'avais besoin d'eau ou d'autre chose. Trop gentils mais ils ne pouvaient pas prendre mon vélo. Et finalement c'est un espèce de taxi qui m'a pris. Petit mémo sur les taxis au Maroc. Il y a les petits taxis qui ne font que la ville où ils sont affectés. Puis les grands taxis qui prennent autant de personnes qu'ils peuvent et qui font des grandes distances. Celui que j'ai arrêté c'était une Renault Nevada que je connais bien pour en avoir eu une. Il y avait déjà 3 passagers et leurs bagages donc c'était plein. Mais c'était le modèle avec une place dans le coffre. Donc il y avait une place pour moi et le vélo est monté sur la galerie au-dessus de tous les cartons. C'est des champions. Mais au bout d'un km stop le radiateur fait des siennes. J'ai eu le même problème. Alors stop, ce ne devait pas être la 1ere fois. Il y avait une réserve d'eau dans le coffre. On bouche avec du carton et tout ce qu'il y a sous la main. On remplit d'eau. Au bout de 30 minutes ça repart. Et ça s'arrête au bout de 5 km. Même opération plus rapide quand même et ça repart jusqu'à Tafraoute. On a mis largement plus de temps qu'en vélo si je n'avais pas été ko. Mais c'était drôle.  Demain je vais voir si c'est la chaleur ou le dénivelé qui me pose un problème. 

Mais revenons au début. De Tiznit le patron de l'hôtel m'a gentiment offert un café et je suis parti. Route dégagée. Au début le soleil dans les yeux car je vais plein est. C'est le désert de cailloux de la veille. Mais il fait bon de bonne heure et je trace.

Je passe des oueds très beaux avec une végétation qui explose avec l'eau. Puis c'est la montée du col de Kerdou. Très dur. J'ai acheté tomates, pommes et orange à Tighmir. Je me suis arrêté plusieurs fois pour manger et boire et au col il y avait un bar !! Le serveur m'a fait un grand jus d'orange et j'ai pris une grande bouteille d'eau. Pique nique et je repars. Seulement passé  le col changement de climat c'est le vent du Sahara et la température monte de de 32 au col à 38, 40 de l'autre côté. Ça descend majoritairement mais en montagne russe. J'ai eu soif, je n'étais pas bien. Le soleil, la chaleur et le ciel jaune chargé de sable avec ce vent très fort.

En fin après tout ça j'ai pris l'hôtel des routard à 6€ la chambre et je vais voir demain. Là au bout de 3 bières dans un bar à wifi je commence à récupérer. 

La photo du jour : une porte qui ne va nulle part (avant la montée du col)

Maroc étape 12. Agadir - Tiznit. 14 mai 2017

Départ 8 heures 

Arrivée 14 heures 

95 km avec 350 m de dénivelé 

Beau temps et presque pas de vent sauf pendant une demie heure. Curieux.

Hier j'ai trouvé un resto qui avait l'air bien alors j'ai pris un coucous. C'était le plus mauvais coucous que j'ai jamais mangé. De la boîte ou du congelé. Je crois que en dehors du vendredi il ne faut pas prendre de couscous.

Ce matin j'ai trouvé un café qui m'a fait un bon petit déjeuner avec du vrai jus d'orange et un grand café avec miel et amlou.

En route rien de spécial sauf que la route est plate et très roulante. On est dimanche mais beaucoup travaillent dans les champs. En ce moment c'est les moissons et ils coupent l'orge à la main et ensuite ils ont une machine à battre. Les grains passent dans les sacs et le son passe à côté. Et pour terminer ils faisaient la paille à part. Organisation des années 50. J'ai parlé avec eux ils étaient bien sympas.

Ensuite à partir de l'oued Massa sur lequel il y a un grand barrage, c'est le désert de cailloux.

Tiznit est une petite ville, la vieille ville est entourée de remparts bien restaurés. Il y a le marché toute la journée. L'hôtel donne sur la place où il y a une partie du marché. Tout à l'heure je suis sorti faire un tour à pied et je n'ai pas fait 5 minutes qu'un pseudo guide m'a collé jusqu'à ce que je lui paye une bière. Bon c'était sympa mais après il s'en est fait offrir une 2eme,  un copain en voulait une aussi. J'ai réussi à partir. Le problème c'est qu'il m'avait trouvé un resto mais je ne le trouve plus dans ce dédale de rues.

A partir de demain et pendant une semaine la météo annonce une vague de chaleur jusqu'à 44 dans la région. Je vais partir à l'aurore. 

La photo du jour : la machine à faire les bottes de paille.

Maroc étape 11. Imsouane - Agadir. 13 mai 2017

Départ 8:15 

Arrivée 15: 30 

93 km avec 1190 m de dénivelé. 

Le Haut Atlas se termine sur la mer et ça fait un peu de dénivelé. 

Hier soir salade marocaine et tagine poulet avec bière marocaine. Il y a avait une douzaine de surfeurs français et un couple de belge. Lui n'aimait pas la bière en canette car ça donne un goût ... grosse discussion sur la bière. 

Nuit très calme, l'hôtel a un patio qui donne sur un beau jardin fleuri. 

Petit déjeuner sur la terrasse, café, pain tout chaud avec beurre, miel, amlou, et confiture de fraise. 

21 € l'ensemble chambre dîner petit dej. 

Le départ en vélo un peu dur car sans échauffement ça monte tout de suite pour rattraper la route principale qui va à Agadir. 3 km de montée à 10% environ,  j'en ai fait la moitié en poussant le vélo. Heureusement il faisait frais. 

Sur la route il y a plein de belles plages avec possibilité de faire du surf.

Arrivée à Tamri, il y a une grande bananeraie et j'en ai acheté 1 kg (1€) avec une bouteille d'eau (0,6€).

Passage au cap Rhir où il y a un grand phare et un village un peu dispersé. 

Puis la route devient très touristique à partir de Amesnaz. Bétonnage et immeubles au carré,  terminé les villages marocains.  A Taghazoute c'est encore pire. Il paraît qu'il y avait un village de pêcheurs,  mais où sont ils ? Cette ville est réputée pour le surf et la vallée du paradis des hippies des années 70. Je ne suis pas passé voir cette dernière,  trop de chantiers et camions partout.

Arrivé à Agadir en passant par Aourir c'est pareil. Chantiers et immeubles à touriste. En plus Agadir a été tout refait depuis le tremblement de terre de 1960. Et plus de médina, souk et vieilles mosquées. Cette catastrophe à du être terrible, je m'en souviens car c'était quelques temps après la rupture du barrage de Malpasset.

Et à Agadir j'ai l'hôtel Tiznine du routard,  parfait avec du wifi qui marche bien. Hier j'avais d'abord essayé au bord de la plage, du wifi mais pas d'internet. En plus j'étais assis sur un banc qui venait juste d'être "peindu" selon le serveur. Heureusement qu'il faisait chaud pour accélérer le séchage ! ! Et à l'auberge il ne fonctionnait que de 19:30 à 20:30.

La photo du jour : le picnic du randonneur avec les bananes de Tamri et du pain marocain de Imsouane. 

Maroc étape 10. Essaouira - Imsouane. 12 mai 2017

Départ 7:15

Arrivée 15:30

98 km et 1060 m de dénivelé 

Petit déjeuner marocain et français,  c'est la spécialité de Jamal l'homme à tout faire. Thé,  jus d'orange,  Bissam, pain grillé aillé et huilé,  galettes,  pain au chocolat,  croissant, miel, jambon, oeuf, olives, tomates, dattes !! Bon si j'en ai oublié faudra m'excuser. Et il n'a qu'une parole, il avait dit qu'il me donnerai des feuilles de bissam pour la route et j'ai de quoi faire 3 litres au moins. Pour les amateurs de goûts nouveaux ...

Hier soir le propriétaire du riad (Jamal est celui qui travaille ) m'a emmené acheter de l'huile d'argan et du amlou. C'est effectivement moins cher, faudra tester. Le amlou est des broyé avec de l'huile d'argan. Les amateurs de Nutella et autres cochonneries peuvent mettre tout ça aux oubliettes.  Je crois que ma chère soeur en utilise grâce à la coop ! !

La médina n'est encore réveillée et départ par la route en passant par le port. Il pleut pendant 30 secondes avec un bel arc-en-ciel. 

La grande route est bien tout du long. Il y a des vendeurs d'huile d'argan et dérivés tout le long de la route. C'est vraiment là qu'il faut venir Nona Caterina pour trouver celle qui te convient. Il y en a de la torréfiée et non torréfiée. Je me suis laissé baratiner par un petit marchand sur la route et dans une coopérative. Ce ne sont que des coopératives féminines, travail des femmes et gérées par des femmes. 

Toujours la même ambiance sur la route même les gendarmes disent Bonjour. Je rencontre 3 à 4 contrôles de police ou gendarmerie par jour. 

Après j'ai quitté la grande route pour une petite pour aller à Imsouane. C'est un peu le bout du monde avec un paysage lunaire par moment. Le village est un coin pour surfeurs. Il y a une belle plage avec les vagues qu'il faut. L'auberge est parfaite, chambre simple,  sdb WC 10€ et ils font resto.

La photo du jour : quand les chèvres broutent un arganier. 

Maroc étape 9 - Repos à Essaouira. 11 mai 2017

Je sens la journée d'hier dans les jambes, alors pause.

J'ai donc un appartement dans un Riad avec un salon, une chambre, une cuisine,  une salle de bain avec murs en tadelak. Terrasse avec vue sur la mer un étage au-dessus et restaurant en dessous. Il y a 2 appartements et je suis le seul. Bon le baratin est au point la réalité est un peu différente mais pour 15 € c'est un bon rapport qualité prix. 

Hier dîner au Riad tout seul avec le patron. Thé marocain pour délasser et soles grillées. En boisson du Bissam.  C'est une boisson rouge à partir des feuilles séchées d'une plante africaine rouge, de la menthe et du citron et sucrée légèrement. Il paraît que ça coupe la soif et que c'est bon pour la digestion.

A midi couscous maison mais c'est normalement le vendredi. C'est pour faire plaisir ...

Je ne regrette pas la journée à Essaouira. La médina est comme toutes les autres mais elle paraît plus sympa et les gens n'accrochent pas trop. Et le port est typique avec ses petits stands de poissons à l'air. Pas de bacs réfrigérés mais tout est frais mais au frais.

La région est celle de l'huile d'argan avec tous les produits associés et de la marqueterie. Ça a l'air sympa tout ça mais faut les rentrer dans les sacoches ...  Le patron a une combine. Je vais voir après le dîner.   

Et cette nuit il a plu. Le vent est toujours là. Les alizés paraît-il,  ils sont toujours là et souvent plus forts.

La photo du jour : vue sur mer depuis la terrasse du Riad 

Maroc étape 8. Safi - Essaouira. 10 mai 2017

Envoyé le 11 mai à 11:30 après avoir trouvé du wifi. 

Départ 7 : 15

Arrivée 19:15 

125 km avec 1100 m de dénivelé 

Et surtout un vent de face.

Quand je demande ici si c'est normal le vent ils me répondent "Ah mais aujourd'hui il n'y a pas de vent"

Donc demain et après ça va durer !

Hier soir, resto du routard chez Gégène, légumes grillés comme en Italie et brochettes de lotte pour 11 € auquel il faut ajouter la bière ...

Départ de l'hôtel à 7 heures et petit déjeuner dans un "truc" ouvert. Un oeuf en omelette, un pain et thé à la menthe. Bien épicé et bon mais un peu frugal. Heureusement sur la route j'ai acheté tomates, oranges et bananes. 

À 15 km de Safi, grosses zone industrielle avec un port. Comme El Jadida avec beaucoup plus de cheminées et de fumées sans compter le sable qui volait avec le vent et les camions. 

Ensuite la côte est belle avec des plages de plus en plus grandes en s'approchant de Essaouira. Beaucoup de cultures ici aussi. En ce moment c'est les oignons. 

Arrivé à Essaouira je vais à l'hôtel du routard, pas trouvé. Je repars pour un autre et en chemin il y a un transporteur avec sa brouette qui me propose un Riad à 15€ à côté alors trop fatigué j'y suis resté. Il fait resto alors ça va mais pas de wifi. Il est à l'intérieur des remparts de la vieille ville, c'est toujours un peu spécial mais c'est là l'intérêt. 

La photo du jour : plus endurants qu'un cycliste 

Maroc étape 7. El Jadida - Safi. 9 mai 2017

Départ 7 : 30 

Arrivée 17 : 30 

138 km avec 760 m de dénivelé 

Bon roupillon, hôtel tranquille, bon petit déjeuner tout va bien pour partir. Le GPS indique 145 par la côte mais j'ai pris par Had Hrara apres Oualidia pour 7 km de moins.

Moins de bouchon pour sortir de El Jadida. La route rattrape la côte. On passe par le port de Jorf Lasfar avec toutes ses industries (pétrole,  gaz, ciment et d'autres que je n'ai pas reconnues). Après c'est une zone très cultivée. De tout mais en ce moment ils ramassent choux fleurs et choux pommes. 

La géographie est curieuse car juste en bord de mer il y a une sorte de grande dune tout du long. Comme il y a des trous dans la dune la mer s'installe entre cette dune et les hauteurs. C'est sûr le versant qu'il y a des cultures. Et elles vont jusqu'à Oualidia. 

Sur la route qui passe par Had Hrara c'est plus désertique. Souvent le sol est recouvert d'une roche basaltique. Et les eucalyptus arrivent à pousser quand même. 

Beaucoup d'enfants et d'ados encore aujourd'hui. Ils sont sympas mais il y en a toujours pour courir après le vélo. Les adultes viennent me dire bonjour à chaque fois que je m'arrête. Et sur la route les saluts comme si j'étais un coureur du tour de France. 

Arrivé à Safi j'ai pris un hôtel du routard, c'est rustique. Plus de chambre pour 1 personne,  j'en ai pris une pour 4 avec un lavabo. WC à la turc et douche sur le palier. Pas de resto ni petit déjeuner mais 150 €.

La photo du jour : une visiteuse lors de la pause déjeuner. 

Maroc étape 6. Casablanca -El Jadida. 8 mai 2017.

Départ 7 : 30 

Arrivée 15 : 00 

105 km avec 300 m de dénivelé. 

L'hôtelier de Rabat m'avait caché  ce qu'il me donnait avec son café,  je l'ai su ce matin...

Le gardien de Casablanca met son matelas devant la porte pour dormir. C'était juste ce matin pour partir.

Il faisait beau et frais 17°. Et dans la journée c'est monter à 29. Très bien. 

Pas chose à voir sur la route sauf les bouchons monstrueux à la sortie de la ville. Passé les bouchons et les travaux la route est bonne sur la moitié du parcours. La 2eme moitié a oublié d'être refaite et il y a beaucoup de camions de sable. Le sable est exploité dans la région au nord d'Azemmour. Beaucoup de poussière et de la circulation pénible. 

Ce qui étonnant dans ce pays c'est qu'il y a partout du monde qui attend une voiture taxi, particulier, car, 3 roues ou qui attend là pour passer le temps. Quand on ne voit plus personne pour faire une pause et bien il y a toujours du monde qui surgit. Extraordinaire. 

Azemmour est une ancienne ville portugaise où il n'y a que la anciens remparts de conserver.

El Jadida est aussi une ville portugaise qui s'appelait Mazagan. Il y a plus de choses et les remparts sont au complet. Ce qui est étonnant c'est une citerne restée cachée pendant des siècles et découverte par un particulier creusant dans sa maison. Elle est immense et très bien conservée. La ville portugaise comporte église,  synagogue et mosquée. 

Dans le reste de la ville, rien de spécial : des marchands partout. Les ados sautent dans la mer du haut des remparts dans une eau un peu dense. Et c'est la 1ere fois que je vois des gens se baigner. L'eau doit être moins froide que plus au nord.

La photo du jour : cette fameuse citerne de La ville portugaise de Mazagan. Elle ouverte en haut et on voit le soleil qui se reflète sur l'eau 

Maroc étape 5. Rabat - Casablanca. 7 mai 2017.

Départ 7 : 30 

Arrivée 14: 15 

99 km avec 270 m de dénivelé. 

Mon hôtelier d'hier était très serviable. Au départ il ne faisait ni le dîner ni le petit-dej. Il me dit tu veux quoi ? Un tagine je lui réponds, ben tu l'auras. Et pour le matin ? Un café croissant, ben tu l'auras. A 8 heures j'ai un tagine (une patate et un quart de blanc de poulet ) et ce matin à 7 heures c'est moi qui l'ai réveillé et j'ai eu un breuvage noir à base de café et un pain au chocolat au lait qui sortait tout chaud du chapeau . C'est pas formidable ? Faut dire que la chambre 17  €, le tagine et Fanta 2,5 € et le café 1,2 €. Mon budget étant de 30 à 40 € par jour je rattrape un peu les 2 hôtels à 50 € de Rabat et Kenitra.

Et évidemment il n'y avait pas de wifi alors je suis sorti prendre un thé à la menthe au café à côté mais pas de pâtisserie. Je rentre dans une pâtisserie,  il n'y avait que des gâteaux français pas de pâtisseries orientales. Alors j'ai mangé des sablés que Super Mad m'avait fait. 

Ce matin, départ dans un Rabat sans voiture ou presque. Tranquille, j'ai rattrapé la route du bord de côte et j'ai continué jusqu'à Casablanca. En partant il faisait 18 et en arrivant 30°. Ça va chauffer. Heureusement avec les toilettes j'ai fait mettre la clim sur le vélo. Merci à D&P de m'y avoir fait penser.

La route est belle,  petite brise venant de l'océan, c'était une bonne balade. 

Jusqu'à Bouznika la côte est normale on voit la mer. Mais entre Bouznika et Mohammedia c'est une de chantiers de construction d'immeubles ou cités et on ne voit plus beaucoup la mer.  Immeubles pour des touristes sûrement mais là ils ont fait fort.

Pause à Mohammedia dans un parc en face de la gare. Là où Natacha a fait ses premières bêtises... Je ne dirai rien sauf si vous me le demander ! !

La route entre Mohammedia et Casablanca est en travaux et c'était moins agréable. 

Si vous avez envie de faire un tour par Casablanca, pas la peine il n'y a rien à voir. Dans la ville il y a le tramway Alstom , bravo, il passe dans une avenue où il y a des vieux immeubles style art déco ( bof), la ville nouvelle  (passons), la mosquée Hassan II (immense, toute neuve, belle mais trop classique).

J'ai pris un hôtel du routard 14€, encore mieux. Là aussi pas de service de prévu et je ne demande rien. Mais il y a le wifi donc j'aurai les résultats des élections. 

La photo du jour : la mosquée Hassan II vue côté océan 

Maroc étape 4. Kenitra - Rabat. 6 mai 2017

(Ce 6 mai jour anniversaire, 110 ans !!)

Départ 8:30

Arrivée 11:30

41 km et 120 m de dénivelé. 

Pas beaucoup de vélo mais il fallait bien une demi journée pour visiter Rabat. 

La route entre Kenitra et Rabat est plutôt sympa malgré que ce soit une grande route. Elle passe dans une belle forêt puis il y a plein de pépinières qui proposent plein de fleurs et des plantes ou arbustes. Pas facile d'en ramener  ...

En arrivant à Salé juste avant  Rabat on longe les remparts avec le tramway qui passe juste à côté. C'est l'ancienne cité des corsaires avec un marché aux esclaves. 

Une piste cyclable longe la ligne de  tramway pour passer l'oued Bou-Regreg et rentrer à Rabat mais malheureusement tous les véhicules à moteur sur 2 ou 3 roues l'empruntent si bien que ce n'est pas tranquille. 

L'arrivée sur Rabat est agréable. Et j'ai trouvé l'hôtel de la Paix à côté de la place Mohamed V. Celui prévu était trop cher et ceux du routard complets.

J'ai visité tout Rabat à pied, j'ai laissé dormir mon "tekala" à l'hôtel. Il semble que ce soit le nom local du vélo. J'ai vu :

- les murailles (une partie longe le palais royal mais je n'ai pas pu rentrer)

- la ville moderne

- la médina (plein de marchands comme toutes les médinas)

- la kasbah des Oudaïa avec son jardin andalou (magnifique )

- la tour Hassan avec le mausolée Mohamed V (pas ancien mais très beau)

- la nécropole de Chellah (ancienne cité romaine)

C'est une belle ville agréable et il faisait beau avec un vent frais du sud ouest  (pas bon pour demain en vélo )

La photo du jour : le jardin andalou de la kasbah 

Maroc Étape 3. Moulay-Bousselham - Kenitra

Départ 7:30 

Arrivée 17:00

108 km avec 170 m de dénivelé 

Le camping était bien mais je n'ai pas très bien dormi d'abord à cause de l'absence de matelas puis des chiens. Il y en a même un qui est venu pisser sur ma tente.

Et le resto hier était juste à côté. Une salade marocaine et 2 soles grillées avec des frites, c'était très bien. Le problème c'est que je fais une cure de désintoxication sans le vouloir. Pas de bière pas de vin rien depuis l'arrivée à Tanger. C'est la misère , mais bonne nouvelle il y a un bar à l'hôtel  ....

Temps couvert jusqu'à 15 heures puis on a le grand beau.

La route très moyenne : la grande route avait de la circulation et les petites routes étaient défoncées. Le tout avec un bon vent de face toute la journée. 

De Moulay-Bousselham je suis parti pour passer par Souk-el-Arba-du-Gharb avec destination Kenitra parce qu'il y a un souk à voir dans Souk. Mais voilà dans le même coin il y a 3 villes ou villages qui s'appellent Souk-qqchose et je n'ai pas fait très attention. Après avoir demandé à un marocain en vélo je me suis aperçu que j'étais à 15 km de la bonne route. Du coup je n'ai pas vu le souk en question. 

Sur la route j'ai vu les villages typiques du Maroc avec la rue occupée par tout ce qui existe au monde. Des marchés, des détritus,  des mecanos etc. Tout le monde est dans la rue et j'ai l'impression d'avoir dit Salamalicoum ( je ne sais pas comment ça s'ecrit) a 1 million de personnes. Sans compter les enfants qui veulent m'arrêter pour plein de raisons. Et comme par hasard je suis passé aux entrées et aux sorties des écoles. Et les jours suivants ce sera pareil.

Sur la route par contre j'ai vu aussi des chiens  !! Saletés. Une bande 7 et une autre de 4 m'ont mis la pression puis 3 autres seuls. Il n'y a qu'une chose à faire foncer !! 

Arrivé à Kenitra j'ai laissé tomber le camping pour l'hôtel du plan B afin de récupérer un peu. En travaux !  L'hôtel à côté n'existe plus et enfin le 3 ème ouvert mais plus cher (bar, terrasse,  piscine,  resto). Et il y a de la bière pression et des spécialités marocaines ...

J'ai cherché à Kenitra le quartier où Natacha (Prénom à consonance espagnole ! !) a vecu son enfance. Le quartier de la ville est quasi neuf et les souvenirs de Natacha un peu ancien (elle me pardonnera d'avoir le même âge) aussi je n'ai rien retrouvé. 

La photo du jour : un eucalyptus  (ils sont généralement plus petit mais plus gros que ceux que j'ai vu en Espagne ou en Italie)

Maroc étape 2. Tanger - Moulay-Bousselham

Départ 8 heures 

Arrivée 17:30

133 km et 750 m de dénivelé 

Hôtel El Oumnia confortable 4☆ pour 50 € avec petit déjeuner. Vélo dans la bagagerie parfait. 

Départ sous le soleil beau temps frais 19° avec un peu de vent. Moins de circulation qu'hier du coup tout va mieux. Et dès que je suis sorti de Tanger et que le vélo est visible tout se passe bien. 

Le temps s'est couvert à partir de 9 heures et le soleil est revenu vers 15 heures. Pas plus de 28 degrés. 

La route n'est pas super elle passe à côté de l'autoroute et le chantier d'une ligne pour TGV entre Tanger et Casablanca. 

Assilah pas super mais Larache est une ville sympa avec du blanc et du bleu un peu partout et de grandes fresques sur les murs.

J'ai vu un vélo routard à Tanger puis un autre après Larache. Un tunisien Mr Sassi de Tunis Le Bardo qui en était à plus de 3000 km. Il était très sympa, on a fait comme les locaux à discuter sur le bord de la route. 

Le camping est bien mais pas de resto ouvert.

La photo du jour : Mr Sassi 

Maroc. Étape 1. Bagneux - Tanger. 3 mai 2017

Départ 6:30 de Bagneux le 2 mai

Arrivée 19:30 à Tanger ... Le 3 mai

4 km de vélo !! Vous pouvez plaisanter. 

Au départ ma tres chère et tendre et dévouée m'a déposé à la gare routière de Galliéni, puis le car de la compagnie CTM compagnie de transport marocaine m'a emmené jusqu'a Tanger avec un passage en ferry entre Algeciras et le port Tanger Med 2. 

Et enfin 4 km de vélo pour aller de la gare routière à l'hôtel.  J'avais réservé un hôtel à côté de la gare mais la gare n'était pas l'endroit prévu. J'ai pu alors goûter aux joies de la circulation par ici. C'est bien pire que prévu,  il y a des voitures partout qui klaxonnent en faisant des queues de poisson, des motos, des piétons. Bref faut faire gaffe!! Comme c'est dit dans le Routard il n'y a pas de règle. 

Sinon la balade en car est étonnante mais surtout c'est long et la nuit c'est pas top pour dormir. Pause toutes les 2 heures mais ce n'est pas une règle alors ...

Le plus drôle c'est l'arrivée au port. Le bateau est tres lent et en arrivant il fait un petit tour devant le port. C'est comme en avion il doit y avoir une file d'attente. 

C'est un port immense en béton  tout neuf mais pas agréable du tout. Avec mon vélo j'ai eu tous les vendeurs de service sur le dos pour la douane, pour le car, etc et j'ai balancé 15 € en rien de temps. Il faut dire qu'il a fallu descendre les bagages du car pour passer la douane et les remettre après. Passer le vélo dans le portique de contrôle c'est pas facile. Le paquet fait 1,6 m de large sur 1 m de haut et sur un chariot ça fait convoi exceptionnel dans les couloirs. Heureusement il y a un ascenseur qui évite des escaliers pas comme à Paris. 

L'hôtel fait restaurant mais la réception m'a dit qu'il valait mieux que je mange dehors. Je ne dois pas faire top avec mon vélo. Au resto pas de couscous mais il y avait un bon tajine poulet citron. 

En remontant mon vélo à la gare j'avais trouvé que mon sac de tente était bien léger. Et avec raison, j'ai oublié mon matelas ... Le camping ne va pas être super confortable pendant cette randonnée.

Et voilà la photo du jour :  (mon appareil photo et mon téléphone sont restés planqués dans les sacoches)  l'hôtel